lundi, 05 mars 2007
"Tout quitter me peine, j'en ai le cœur gros"
10:48 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 04 mars 2007
Les plaisirs du dimanche 4
Il suffit d’un peu de soleil, de quelques cris d’enfants dans le jardin pour retrouver, fugitivement, le souvenir de très anciens dimanches, l’illusion du bonheur enfui, de l’innocence perdue. Il y a une qualité dominicale de la bêtise, marquée par le lyrisme et la niaiserie, qui se manifeste plus particulièrement à l'approche du printemps : on sourit aux familles qui déambulent dans la rue, poussant des poussettes ou remorquant des vieillards bien propres. On se sent plein d’indulgence pour ces automobilistes, fiers de leur break karchérisé le matin même à la station-service… Une brève promenade en voiture sur la départementale et l’on est dégrisé, persuadé, après avoir évité miraculeusement trois accidents en moins d’une heure, que ces gens-là sont moins dangereux enfermés dans leurs bureaux, leurs boutiques ou leurs ateliers. Vivement demain !
23:45 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (6)
samedi, 03 mars 2007
Livres pour la sieste
Dans la catégorie des livres qu’on emporte avec soi pour la sieste : Le Rideau, de milan Kundera. Rien que nous n’ayons déjà lu dans L’Art du roman. cela tient de la conversation à bâtons rompus, des propos de table que peuvent tenir des amateurs de littérature pas trop sots en faisant tourner le bourgogne dans leurs verres : un peu de théorie, quelques anecdotes… C’est élégant et superficiel. On peut s’endormir là-dessus sans trop de remords.
18:15 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (4)
jeudi, 01 mars 2007
Vocabulaire 7
Les journaux : 150 intellectuels — dont un politiste et plusieurs écrivaines — appellent à voter pour Ségolène royal. Le T.L.F. — qui ignore le politiste et précise qu’en règle générale écrivain n’a pas de féminin — nous apprend également que le mot intellectuel peut être pris dans une acception péjorative "par opposition à intelligent".
19:50 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (2)
mercredi, 28 février 2007
Quand la sentine pue...
On commente à la radio les "révélations" du Canard enchaîné. Je ne comprends pas très bien qu’on puisse s’intéresser à ce médiocre follicule, lecture favorite — avec celle du quotidien local — des instituteurs retraités. Cette presse satirique-là, rien moins que subversive, nourrie de rumeurs et de pauvres délations, ne s’élève guère au-dessus du niveau des blagues de chansonniers des années 60. On pourrait parler de misère politique, comme on parle de misère sexuelle pour expliquer la marchandise pornographique la plus abjecte… Mais, après tout, si l’on en croit les vieux dictionnaires, "quand la sentine put extremement, c’est un signe que le vaisseau ne fait point eau"! Une consolation comme une autre.
09:52 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (11)
lundi, 26 février 2007
Caniveau littéraire
10:56 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (2)
vendredi, 23 février 2007
Les animaux modèles
21:45 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (1)
mercredi, 21 février 2007
L'amer Maurice
11:25 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (5)
dimanche, 18 février 2007
Ni les fornicateurs ni les adultères ne posséderont le royaume des cieux
Les journaux : "Le pape s’indigne que l’adultère soit regardé avec une tolérance inexcusable." Faut-il lui donner tort ? On peut, après tout, préférer des amours conjugales extra aux amours extra-conjugales.
09:43 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (9)
vendredi, 16 février 2007
Rondeur des jours
à Lille, cette semaine : ciel gris, pluvieux, venteux. Peu de temps pour flâner. Les gens dans le métro sont laids. Visages blêmes, bouffis, boutonneux ; couples de valentins empotés qui ne m’attendrissent pas et se bécotent parmi les relents de chien mouillé. Emplettes rapides au "Comptoir irlandais", au "Bateau-Livres", rue Gambetta, où j’achète Le Goût des femmes laides, de Richard Millet, sublimes paroles et idioties de Nasr Eddin Hodja et où je comprends, en feuilletant le dernier Cormack Mc Carthy, encensé par la critique, que j’ai toujours confondu cet auteur avec Eric McCormack !
Retour aujourd’hui par une journée presque déjà printanière. Grands vols de vanneaux en Champagne. Détour par chablis, Irancy, Coulanges-la-Vineuse. Dans les vignes, on taille, on brûle les sarments. prairies inondées du côté de nevers. Encore un crochet en Bourbonnais : Châtel-de-Neuvre, Chantelle. Un héron dans un pré au bord de la Bouble. Il fait très doux lorsque nous arrivons. Je range à la cave le saint-bris et l’épineuil que nous goûterons dimanche.
23:00 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (3)