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lundi, 26 février 2007

Caniveau littéraire

Incorrigible que je suis, j'ai encore eu la sottise d'aller perdre mon temps sur le blog de Pierre Assouline, toujours aussi creux et suffisant. On pourrait se contenter de hausser les épaules devant ce mélange de fatuité et de pseudo-désinvolture branchée — voir la photo du monsieur qui a l'air de se foutre du monde avec sa tasse de café — si la cuistrerie assez sotte du personnage ne se doublait de malveillance — et vraisemblablement de jalousie. On ne s'explique pas autrement sa pesante ironie à l'égard de Jean-Marc Roberts et Richard Millet dans sa note du 9 février dernier. Il est vrai que Millet a tout pour déplaire : on a beau insinuer fielleusement qu'il énonce des platitudes, on ne peut oublier qu'il sait écrire, lui, et qu'en outre il a fait preuve d'un flair professionnel indiscutable en pressentant le succès de Littell. Voilà qui est doublement impardonnable ! Quant au niveau des commentaires que l'on peut trouver sur cette "République des livres", il vaut mieux, par décence et par compassion, ne pas en parler. Dont acte.

Commentaires

Je vous trouve un peu sévère avec Assouline ; creux, certes, il l'est, dans le potin il n'a pas la sagacité de l'abbé Mugnier, mais on trouve parfois quelque tuyau sur son blogue, ce n'est déjà pas si mal. Je crois qu'on pourrait citer des blogues d'écrivains encore pires.

Par ailleurs, le succès de Littell n'était guère difficile à prévoir, étant donné qu'il était programmé. Je pense que vous savez aussi bien que moi comment fonctionne l'édition, Copronyme, et comment les éditeurs, en lien avec les médias et les "critiques", tentent de fabriquer des best-sellers. Ce que nul n'avait prévu, c'est qu'il ferait un tel carton, mais tout le petit monde de l'édition et de la mise en rayons savait "a priori" que ce pavé n'était pas le premier roman lambda et que Gallimard était certain d'en vendre au moins quelques milliers. Ce machin, comment l'appeler autrement ?, a véritablement été prescrit ; même "Libé" qui avait émis des réserves au début a consacré des pages entières à Littell.

Écrit par : Lapinos | lundi, 26 février 2007

Je suis sans doute injuste — ou excessif. Disons qu'il m'a paru assez mal venu, de la part de M. Assouline, de traiter implicitement Roberts et Millet de diseurs de rien...

Écrit par : C.C. | lundi, 26 février 2007

Les commentaires sont fermés.