dimanche, 15 mars 2020
Le sens de l'épigraphe 5
"Mon propos est précédé de trois épigraphes. La plupart des causeries, conférences, et communications de circonstance sont vite oubliées. En revanche, toute épigraphe devrait être mémorable. Mes lecteurs pourront naturellement oublier ce que je vais leur raconter ici, mais il me semble qu'ils devraient quand même retenir ces épigraphes."
(Simon Leys, "Des mensonges qui disent la vérité", in Le Bonheur des petits poissons, J.-C. Lattès, 2008)
08:58 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Cher Constantin, aucun mot ne saurait traduire le plaisir que j'ai ressenti en lisant ces quelques mots de Simon Leys.
Quand l'intelligence et l'humour se confondent de si belle façon, on ne peut que s'allonger dans l'herbe avec joie en songeant que, si tout est perdu, tout n'est cependant pas perdu.
Meilleures oreilles à vous depuis l'orée.
Écrit par : delorée | dimanche, 12 avril 2020
Cher Marquis, il faut absolument que je retrouve suffisamment de courage pour reprendre ce blog de façon un peu plus régulière. Ne serait-ce que pour garder le contact avec les derniers Indiens qui n'ont pas succombé aux tristes facilités de Facebook... Vous en êtes, naturellement. Pour ce qui me concerne, l'âge et la paresse aidant, je me suis un peu laissé aller à la facilité. Je n'en suis pas plus fier.
Toutes mes bonnes pensées en ce beau dimanche pascal. Votre petit mot me rappelle fort à propos — pardon de citer encore Brassens — qu'il y a encore du monde, et du beau monde, sur terre...
Écrit par : C.C. | dimanche, 12 avril 2020
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