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vendredi, 16 février 2007

Rondeur des jours

à Lille, cette semaine : ciel gris, pluvieux, venteux. Peu de temps pour flâner. Les gens dans le métro sont laids. Visages blêmes, bouffis, boutonneux ; couples de valentins empotés qui ne m’attendrissent pas et se bécotent parmi les relents de chien mouillé. Emplettes rapides au "Comptoir irlandais", au "Bateau-Livres", rue Gambetta, où j’achète Le Goût des femmes laides, de Richard Millet, sublimes paroles et idioties de Nasr Eddin Hodja et où je comprends, en feuilletant le dernier Cormack Mc Carthy, encensé par la critique, que j’ai toujours confondu cet auteur avec Eric McCormack !

Retour aujourd’hui par une journée presque déjà printanière. Grands vols de vanneaux en Champagne. Détour par chablis, Irancy, Coulanges-la-Vineuse. Dans les vignes, on taille, on brûle les sarments. prairies inondées du côté de nevers. Encore un crochet en Bourbonnais : Châtel-de-Neuvre, Chantelle. Un héron dans un pré au bord de la Bouble. Il fait très doux lorsque nous arrivons. Je range à la cave le saint-bris et l’épineuil que nous goûterons dimanche.

Commentaires

Et le vieux Lille ? Tu n'as pas rapporté de vieux Lille?

Écrit par : rph | samedi, 17 février 2007

Eh non ! À vrai dire, je préfère la mimolette extra-vieille (aujourd'hui faite à cent lieues de la Flandre, parfois) ou les fromages de Bourgogne, soumaintrain affiné ou chaource.

Écrit par : C.C. | samedi, 17 février 2007

Je salive d'ignorance.

Écrit par : grapheus tis | dimanche, 18 février 2007

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