jeudi, 17 novembre 2005
Je m'en vais ou je m'en vas...
Je vous abandonne pour quelques jours : une visite à rendre en Lorraine. Je profiterai de l'occasion pour faire provision de vins de Moselle — pinots et auxerrois de Contz-les-Bains — ou de gris de Toul. À bientôt ! N'abusez pas du beaujolais nouveau.
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Petite anthologie portative 13
À WANG LU
Li Bai, dans son bateau, sur le point de partir,
Soudain, entend sur la rive, scandé du pied, un chant.
L'eau de l'étang aux Fleurs de pêcher est profonde de mille pieds,
Mais moins que l'amitié de Wang Lun pour moi.
(Li Bai, Sur notre terre exilé, trad. Dominique Hoizey, Orphée/La Différence, 1990)
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mardi, 15 novembre 2005
Les lunettes des princes 3
"Il a chaussé ses lunettes de travers, i. il a mal regardé ou consideré."
(Oudin, Curiositez françoises, 1649)
Tout cela n'est guère rassurant !
23:00 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (3)
Les lunettes des princes 2
"Mr du Cange croyoit que les lunettes étoient un peu plus anciennes, et qu'elles étoient en usage dès l'an 1150. Ce qu'il prétandoit prouver par ces vers de Ptochoprodromus, dans son poëme écrit en vers politiques contre Alegumenus, qui est un manuscrit de la bibliothèque du Roy :
Erkhontai, blepousin euthus, kratousi ton sphugmon tou :
Thôrousi kai ta skubala meta tou hueliou.
Ptochoprodromus parle en cet endroit des médecins de l'empereur Comnène, dont il se raille. Ils viennent, dit-il, et aussitost ils regardent les choses. Ils touchent le pouls, et avec un verre, ils considèrent les excremens."
(Dictionnaire de Ménage)
Est-il bien nécessaire de se pourvoir de besicles pour constater que c'est... la merde !?
22:58 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (2)
Les lunettes des princes
22:42 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 14 novembre 2005
Étranges lucarnes et paroles de folliculaires
23:45 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (6)
Jacques a dit...
"Je veux dire aux enfants des quartiers difficiles, quelles que soient leurs origines, qu'ils sont tous les filles et les fils de la République." (Propos de J. Chirac, extrait de l'allocution radio-télévisée de ce lundi 14 novembre, d'après Le Figaro)
"Voilà des réflexions bien belles, dit Francinet. Ce livre explique si bien les choses que je ne me trouverai plus humilié désormais lorsque quelqu'un, à cause de ma pauvreté, me traitera avec mépris. Je serai consolé tout de suite, car je me dirai : cet orgueilleux ne fait de tort qu'à lui, et le seul qui ait sujet d'être honteux, c'est lui, puisqu'il est injuste et que je ne le suis pas." (Francinet. Livre de lecture courante, chap. CVI, "La vraie égalité", Belin, 1889)
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La cognizione del dolore 5
Aujourd'hui, clinique.
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dimanche, 13 novembre 2005
La Vierge au raisin
23:30 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (5)
samedi, 12 novembre 2005
Civilisation essoufflée
La jeunesse des banlieues est énervée, au sens courant, familier du terme ; la classe politique, au sens classique — dépourvue de nerf, de force physique et morale.
"Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant, et dont les princes mangent dès le matin."
Les enfants rois guenilleux sont dans la rue, les princes changés en bouffons séniles rotent dans leurs mangeoires, radotent dans leurs prétoires.
Paroles prémonitoires de Cioran :
"Tout n'est pas perdu : restent les barbares. D'où émergeront-ils? Il n'importe. Pour le moment, sachons que leur démarrage ne tardera pas, que, tout en se préparant à fêter notre ruine, ils méditent sur les moyens de nous redresser, de mettre un terme à nos ratiocinations et à nos phrases. À nous humilier, à nous piétiner, ils nous prêteront assez d'énergie pour nous aider à mourir ou à renaître." ("Sur une civilisation essoufflée", in La Tentation d'exister, 1956)
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