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dimanche, 13 novembre 2005

La Vierge au raisin

Excursion dominicale en Beaujolais. Avant le déjeuner (saucisson vigneron et fromages affinés au marc de raisin), notre hôte nous propose une promenade apéritive qui nous conduit au sommet de la Montagne de Brouilly. Vue magnifique sur les côtes roussies par l'automne, la vallée de la Saône et, très loin à l'horizon, le Mont-Blanc, que l'on devine dans la brume légère.
La chapelle de Brouilly, édifiée dans la seconde moitié du XIXe siècle, est dédiée à la Vierge au raisin, qui préserve les vignes de l'oïdium, en détourne "la gelée, la grêle et les fléaux de toutes sortes". On lit sur le linteau de l'entrée : "À Marie, protectrice du Beaujolais".
Les prières des vignerons ont été entendues : le beaujolais blanc et le côte de Brouilly qui accompagnent le repas sont fort honnêtes et ne manquent pas de caractère. Le beaujolais nouveau, qui coulera à flots la semaine prochaine, peut, en revanche, susciter quelques réticences de la part de "ceux qui ont le goût difficile"...

Commentaires

Bande de pochtrons !

Écrit par : poltron | dimanche, 13 novembre 2005

J'espère que vous aviez aussi les Deux Etendards dans votre musette.

Écrit par : Gauthier | lundi, 14 novembre 2005

Pour répondre à "poltron", sur un point purement technique, je pense qu'il faut plutôt orthographier cela "pochetrons". Nous en viendrons à l'éthymologie si la chose s'avère nécessaire.
Louis-Ferrand de M***

Écrit par : Louis-Ferrand de Montclerc | lundi, 14 novembre 2005

Pour Gauthier : l'humeur de la journée et de la compagnie se prêtait davantage à l'évocation de Gabriel Chevallier qu'à celle de Rebatet... D'ailleurs, pour tout dire, la sortie n'entrait pas vraiment dans la catégorie "pèlerinage littéraire" !

Écrit par : C.C. | lundi, 14 novembre 2005

Pour l'orthographe de "pochetron", je pense que L.-F. de M. fait ici une remarque fort judicieuse. Il est probable que ce "poch(e)tron", absent des dictionnaires classiques, soit à rapprocher de "pochard", lui-même dérivé vraisemblablement de "poche" (Robert évoque l'analogie entre le mot "poche" et le "sac", de l'expression "plein comme un sac")...
N'ayant que de faibles lumières dans le domaine de l'étymologie et une médiocre expérience dans celui de l'ivrognerie — contrairement à une légende tenace —, nous n'irons pas plus avant sur ce sujet...

Écrit par : C.C. | lundi, 14 novembre 2005

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