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jeudi, 17 novembre 2005

Petite anthologie portative 13

À WANG LU

Li Bai, dans son bateau, sur le point de partir,
Soudain, entend sur la rive, scandé du pied, un chant.
L'eau de l'étang aux Fleurs de pêcher est profonde de mille pieds,
Mais moins que l'amitié de Wang Lun pour moi.

(Li Bai, Sur notre terre exilé, trad. Dominique Hoizey, Orphée/La Différence, 1990)

Commentaires

de Bai Juyi en réponse Li Bai (deux "Bai" pour un Blog !)

IVRE DEVANT LES FEUILLES MORTES

Le vent s'apaise, les arbres ont leurs couleurs d'automne
je passe les dernières années de ma vie en companie du vin
la rougeur de l'ivresse est trompeuse comme ces feuilles gelées
bien que rouges comme la passion , ce n'est pas le printemps.

(chant des regrets éternels et autres poèmes - Orphée 1992)

Écrit par : hozan kebo | jeudi, 17 novembre 2005

Tant de mélancolie — et si peu de rhétorique !
La poésie comme politesse du désespoir...
Bavards, prenez-en de la graine. Buvez et versifiez à petit bruit...

Écrit par : C.C. | jeudi, 17 novembre 2005

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