mercredi, 19 avril 2006
Bucolique 2
UN PRODIGE
Alors les vaches, toutes ensemble,
se tournèrent vers moi
pour me bénir
(André Frénaud, Hæres, 1982)
21:45 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
Avec, avec...
"Il faisait très chaud. Elle était en corsage léger, sans manches, les bras nus. À un moment, elle a levé un bras : très poilue aux aisselles. Pas jolie, mais le visage vif, hardi, l'air polisson."
21:35 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (4)
lundi, 17 avril 2006
Lundi férié
Laver la ouature est un des plaisirs du week-end : on fait la queue à la station de lavage self-service.
18:07 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (4)
dimanche, 16 avril 2006
"Clou de girofle d'éternité..."
Fin de soirée pascale. J'écoute Albert Ayler (Heavenly Home) en feuilletant les Odes et fragments de Sapphô — traduction d'Yves Battistini. Cadeaux du jour.
Sapphô (pourquoi pas Sapho, tout simplement ?) :
"S'est refroidie l'ardeur des colombes,
leurs ailes ne battent plus."
"Les colombes sentent refroidir leur cœur
et laissent tomber leurs ailes."
23:35 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
"Mes trois plus jeunes tourteaux ont eu la citronnade"
Tout en faisant ma gymnastique matinale, j’écoute distraitement l’émission consacrée au jardinage, sur France-Inter. Le présentateur comparse d’Alain baraton, chargé de lire à l’antenne les questions des auditeurs, parle de pucerons laginères et de pivoines abrasives. Cet individu est-il dyslexique ou simplement idiot ?
10:22 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (5)
L'obscène 7
Poètes de l’obscène, de la déchirure et du désir douloureux : Pierre Jean Jouve, Paul Valet, Jude stéfan. De ce dernier, Alme Diane, placé sous l’invocation de louise labé et maurice Scève, nous offre l’exemple étrange d’un pétrarquisme anachronique, ambigu, d’un lyrisme glacé hésitant entre sublime et sordide — au sens où l’on parle d’un ulcère sordide : qui fournit une suppuration sanieuse ou de mauvaise nature.
Quand "en mon absence qu’as-tu fait ?"
quêtent tes yeux revus mon corps alors
avoue. à tel ventre quand je me prostitue
charogne sur lui agitée après œillade
précise des rues — dans des draps dans
les ruelles ou les bouges — je t’évoque
ange indifférent et plus haineux encore
vit mon venin lancé moins oubliée tu
es trônant comme effigie sur un mur sans
charité. De te perdre moi qui hurlai
voici que de ma liberté je m’étonne
(par nos noms nous qui nous embrassions
dans les songes nous qui nous mêlâmes)
à moi-même tant je suis étranger ! L’effroi
jaloux je ne le connais plus ton image
plus ne me saute au cœur
(Alme Diane, XVIII, Le Temps qu'il fait, 1986)
09:55 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 15 avril 2006
Phytonymes
19:05 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (3)
lundi, 10 avril 2006
Bout du village
20:44 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 09 avril 2006
Votez dur, votez mou...
12:10 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
"Una cosa più triste..."
11:41 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (4)