samedi, 15 octobre 2005
Logomachies
La publication du pamphlet de Jean-Paul Brighelli, La Fabrique du crétin (deuxième au classement des ventes établi par Le Nouvel Observateur — catégorie "essais", pour la semaine du 13 octobre), suscite — et c'était sans doute en partie le but recherché — quelques remous. Ce n'est pas "le Grand Combat" façon Michaux : on ne s'emparouille que verbalement, et il est peu probable que l'issue de l'affrontement nous livre le mot du "Grand Secret" pédagogique.
Il est tout de même réjouissant de voir avec quelle hargne se rebiffent les barbacoles mis en cause, inspecteurs-flics ou calamiteux apprentis sorciers des "sciences de l'éducation" — tous individus ayant depuis longtemps "fui par le haut", jugeant plus confortable d'élucubrer leurs théories fumeuses que d'affronter les réalités de l'enseignement au quotidien.
Voir la tribune d'un certain Pierre Frackowiak dans les Cahiers Pédagogiques et la réponse de J.-P. Brighelli audit Frackowiak. Intéressante aussi, la lettre ouverte de Roger Monjo à Brighelli, également accompagnée d'une réponse de ce dernier et du courrier édifiant d'un ancien élève.
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jeudi, 13 octobre 2005
Bukowski 2
23:55 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (7)
Petite anthologie portative 9
MATHEMATICIAN'S
LOVE LETTER
My little catastrophe
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(Kenneth White, Handbook for the Diamond Country, 1983)
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Paix des pâtis
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Histoires à dormir debout
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mercredi, 12 octobre 2005
Bucolique
(George Sand, La Mare au Diable, 1848)
"... la nature est un sacré bon système. C'est incroyable comme ça fonctionne, comme ça n'arrête pas de se renouveler par la merde. Oui, par la merde. D'abord on cultive la terre pour faire pousser des trucs. Du foin, du blé, de l'avoine, des légumes, du maïs, des betteraves, tout ce dont on a besoin pour nourrir les animaux, les engraisser pour qu'ils soient fin prêts pour l'abattoir et qu'on puisse nous se gaver de leur viande. Mais avant de mourir, ces animaux, ouahou ! qu'est-ce qu'ils peuvent chier ! Bien sûr, nous les humains nous chions aussi après avoir dévoré ces animaux, et éventuellement toute cette merde retourne dans le sol pour l'enrichir, pour que les choses poussent plus vite dans la terre, et qu'elles soient plus nourrissantes et plus riches, et tout ça grâce au fumier. Et ça continue comme ça sans arrêt. Quel beau système que celui de la nature. Ça n'arrête pas de recommencer grâce à la merde."
(Raymond Federman, Retour au fumier, Éditions al dante, 2005)
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Heidegger ad usum Delphini
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Cynégétique 7
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mardi, 11 octobre 2005
Consolation pour les usagers du train
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L'obscène 4
Il y a quelque chose d'indécent à rapporter ses rêves — Exhibe-t-on un avorton dans un landau ?
20:02 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)