jeudi, 26 avril 2007
Météo 20
Je me rappelle ces terribles orages de l'enfance qui nous surprenaient l'été, dans les prairies au bord de la Loire. Mon cousin, plus âgé que moi, m'avait appris qu'il ne fallait pas s'abriter sous les arbres : nous nous plantions donc à découvert, ruisselants sous le déluge, nos cannes à pêche dressées vers le ciel... J'en frémis rétrospectivement !
18:40 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (3)
Bricolage
déboucher un évier de cuisine engorgé est un plaisir de choix :
"L’opération facile laisse, quand on a réussi à la parfaire sans s’y reprendre à trop de fois, une impression de satisfaction indicible."
Il arrive hélas ! le plus souvent que l’entreprise tourne au désastre. Dans le meilleur des cas, on s’en tire avec quelques ongles cassés, un ou deux joints perdus et une flaque d’eau grise répandue sur le carrelage.
Vous détestez le bricolage, vous avez fait un louable effort pour vous rendre utile et, au bout du compte, on vous renvoie à votre rédhibitoire incompétence : "Tiens, laisse-moi faire : tu es vraiment nul."
C'est sûr : la prochaine fois que l'évier sera bouché, j'appelle le plombier.
00:03 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (1)
mardi, 24 avril 2007
Comme dit Lacan
Suite à la lecture des Sordidissimes, je me renseigne sur l’objet petit a. À propos de ce concept lacanien, rien moins qu'évident pour le profane, on trouve sur Psychanalyse-Paris.com, un copieux article — aussi lumineusement obscur que les spéculations de Pascal Quignard — dans lequel j’apprends incidemment que nous pourrions bien, en cette période électorale, nous trouver dans un tiers-temps de la pulsion, "le temps réfléchi de l’objet a", caractérisé par quatre procès factitifs pronominaux : "se faire manger, se faire chier, se faire voir, se faire entendre".
09:11 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (2)
dimanche, 22 avril 2007
La peste et le choléra ?
La rougeole et les oreillons, tout au plus.
20:52 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (5)
Monostiche retrouvé
17:19 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (1)
Élections, piège à …
Un peu moins trivialement, pour parler de sornettes ou de billevesées, on utilisait jadis l’expression brides à veaux : "Raisons ridicules et impertinentes, nous dit le dictionnaire de l’Académie (4e édition, 1762), dont un homme se sert pour tâcher de persuader quelque chose et qui ne peuvent imposer qu'aux sots."
N’allez pas toutefois demander à une de nos candidates si elle propose ce genre d’article. Elle pourrait vous faire la même réponse que la marchande du Moyen de parvenir :
"Nous lui demandâmes : "madame, avez-vous des brides à veaux? — il faut voir, messieurs, s’il vous plaît." elle nous amusa là plus de trois quarts d’heures et six minutes. Cela me fâchait, pour ce que je n’ai affaire que de temps et d’argent. à la fin, étant montée sur une escabelle et ayant le dos vers nous, elle nous dit : "messieurs, j’ai de mauvais enfants qui les ont brouillées et démanchées, si que je ne les peux trouver tout entières…" et disant cela avec une souplesse prompte et préméditée, va lever ses robes et sa chemise, et nous manifester son gros cul ample et fessu, nous disant : "au moins, messieurs voilà les mors !" (Chap. 108, "Reprise", Folio, p. 438-439)
09:55 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 19 avril 2007
Laconisme, agraphie, silence
"Il faudrait avancer.
Certains jours, on n’écrit pas davantage."
(Antoine Emaz, "Poème du mur", En deçà, Fourbis, 1990)
15:15 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (3)
mercredi, 18 avril 2007
La fleur la plus commune qui se trouve dans les prez de Tartarie
Les tulipes, d’un rouge de vitrail dans le soleil. On pense à Khayyam :
"Partout où se trouve une robe ou un parterre de tulipes,
Fut répandu jadis le sang d’un roi ;
Chaque tige jaillissant du sol,
C’est le signe qui orna la joue d’une beauté."
(Trad. Charles Grolleau, Mille et une nuits, 1995)
15:45 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 14 avril 2007
Ramollissement de type pseudo-bulbaire
16:05 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (1)
vendredi, 13 avril 2007
64 réactions
Comme si l’abjection des faits divers ne suffisait pas à donner la nausée, s’y ajoute désormais, sur les blogs des journaux en ligne, l’indécente sottise des "réactions". Toutes, sans exception, sont consternantes.
18:01 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)