jeudi, 26 avril 2007
Météo 20
Hier et aujourd'hui, orages vespéraux d'une rare violence pour la saison. L'orage me cause toujours un profond malaise, une oppression pénible, un sentiment d'angoisse — même s'il m'effraye moins qu'autrefois. Ce n'est certes pas moi qui chasserais la foudre en boule de ma cuisine à coups de torchon, comme cet aubergiste du Gour de Tazenat dont parle Vialatte !
Je me rappelle ces terribles orages de l'enfance qui nous surprenaient l'été, dans les prairies au bord de la Loire. Mon cousin, plus âgé que moi, m'avait appris qu'il ne fallait pas s'abriter sous les arbres : nous nous plantions donc à découvert, ruisselants sous le déluge, nos cannes à pêche dressées vers le ciel... J'en frémis rétrospectivement !
Je me rappelle ces terribles orages de l'enfance qui nous surprenaient l'été, dans les prairies au bord de la Loire. Mon cousin, plus âgé que moi, m'avait appris qu'il ne fallait pas s'abriter sous les arbres : nous nous plantions donc à découvert, ruisselants sous le déluge, nos cannes à pêche dressées vers le ciel... J'en frémis rétrospectivement !
18:40 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Ma grand-mère racontait que, lorsque l'orage éclatait dans les champs, elle se jetait à terre comme tout le monde ! Un réflexe de survie, venu du fond des temps et que bien des personnes aujourd'hui, bien qu'ayant été scolarisé, ne connaissent plus !
Écrit par : Schpountz | jeudi, 26 avril 2007
Ma grand-mère, elle, jettait rameau de buis bénit dans le feu....
Écrit par : RPH | vendredi, 27 avril 2007
Le cierge bénit était également un puissant préservatif.
On apprenait aussi, à la campagne, qu'il convenait de chasser les chiens, qui risquaient d'attirer la foudre ; que celle-ci pouvait tomber "en feu" ou "en pierre". Sur ce point, Thomas Corneille se montrait déjà très sceptique. "À l’égard de la pierre de foudre, nommée d’ordinaire le carreau, écrit-il, quoique la matière que la nue renferme se puisse en quelque façon condenser, on ne peut dire vraisemblablement que quand elle s’enflamme, elle se condense plutôt qu’elle ne se dissipe. Ainsi ce carreau paraît imaginaire et s’il tombe quelquefois des pierres du ciel, elles doivent être sorties de la terre et avoir été poussées par la force de quelque puissante exhalaison sulfureuse et métallique qui s’est enflammée."
Écrit par : C.C. | vendredi, 27 avril 2007
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