samedi, 09 décembre 2006
How would you like to live in Looking-glass House, Kitty ?
L'avertissement est étrange et vaguement comminatoire : on hésite à s'engager sur ces départementales désertes qui s'enfoncent dans la forêt...
Quand nous aurons passé le pont, les fantômes viendront-ils à notre rencontre ? Nous ne croiserons, dans la tempête, que la voiture jaune du facteur.
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samedi, 02 décembre 2006
Poètes et joueurs de quilles
Il faudrait tout citer. On peut aussi relire les poèmes graves et laconiques de Douve ou de Pierre écrite :
Que faire d'une lampe, il pleut, le jour se lève.
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La bonne peinture 3
18:05 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (4)
"La noble antiquité qui se jouait si joliment..."
"On dit tirer l'oie pour exprimer une sorte d'exercice que font les bateliers en attachant à une corde sur la rivière une oie en vie, qu'ils sont obligés d'arracher par morceaux avec les dents."
Variante, selon Littré : "Tirer l'oie se dit d'un jeu barbare qui consiste à attacher une oie par le cou et à y lancer des bâtons jusqu'à ce que le cou ait été rompu."
On savait s'amuser, autrefois.
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On refait le monde au dessert
Je doute que la politique donne de l'esprit aux sots ; en revanche, j'ai le sentiment qu'elle rend souvent bien sots les gens d'esprit — ou ceux qui pensent en avoir.
10:53 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (3)
Petit nocturne urbain
Lille, mercredi soir. Cacardements frénétiques : au-dessus de la rue des Postes, un vol d'oies dans le ciel bleu-noir. Rue Kuhlmann, une jeune femme dispose au pied d'un mur quelques bolées de croquettes à l'intention des chats errants. Façades visages ravagés — D'une fenêtre entrouverte dégoulinent du rap et un peu de lumière jaune.
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