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samedi, 02 décembre 2006

La bonne peinture 3

À propos des photographies de Desiree Dolron, Luc Desbenoît note, dans Télérama, que celle-ci "met au jour une évidence : contrairement à la peinture, un cliché donne toujours l’impression d’être en contact direct avec le réel. Donc avec le vrai." Voilà une assertion totalement gratuite, pour ne pas dire inepte. La pâte épaisse de tel Fautrier, la matière composite de certains Rebeyrolle ou Dubuffet sont d’une indiscutable concrétude. La part de tarte oubliée par Bonnard sur la table du goûter nous fait encore saliver. Sa peinture, comme celle du Lafleur de Marcel Aymé, est "si riche, si sensible, si fraîche, si solide, qu’elle [constitue] une véritable nourriture et non pas seulement pour l’esprit, mais bien aussi pour le corps." ("La bonne peinture" in Le Vin de Paris, Folio 1515, p.173)

Commentaires

Télérama "donne toujours l’impression d’être en contact direct avec le réel. Donc avec le vrai"

Écrit par : paul | mardi, 05 décembre 2006

Ah ! ah !

Écrit par : C.C. | mercredi, 06 décembre 2006

En fait, je voulais écrire : "Ha ! ha !"

Écrit par : C.C | jeudi, 07 décembre 2006

Pour les chinois la peinture est le lieu de la présence réelle du monde ; ils n'ont donc pas encore noyauté Télérama ? Bigre !

Écrit par : Ray | samedi, 09 décembre 2006

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