vendredi, 17 août 2007
" À la honte aguerris, ces forbans littéraires..."
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mercredi, 15 août 2007
Théologie et aérostatique
"Après avoir adressé, le 1er mai 1946, à tous les évêques du monde une lettre officielle demandant si l’assomption corporelle de Marie dans le ciel pouvait être définie comme dogme et s’ils désiraient cette définition avec leur clergé et leur peuple, devant la réponse affirmative de presque tous les évêques, le pape Pie XII proclama le 1er novembre 1950, par la constitution apostolique Munificentissimus Deus, comme dogme révélé par Dieu, que l’Immaculée Mère de Dieu a été élevée en corps et en âme à la gloire céleste." (Louis Ott, Précis de théologie dogmatique, Mulhouse, Salvator, 1955, p. 298)
Avant cette mise au point, les théologiens faisaient preuve de la plus grande circonspection : "L’assomption corporelle de la Vierge, lit-on dans le dictionnaire de théologie de l’abbé Bergier, n’est point un article de foi, puisque l’Église ne l’a pas décidé, et que plusieurs anciens et modernes en ont douté." (Édition de 1852, Paris, Louis Vivès, p. 160)
On trouve, dans le dictionnaire critique de l’abbé Féraud, cette intéressante précision : "On dit l’Ascension de Notre Seigneur parce qu’il monta et s’éleva lui-même, et l’Assomption de la sainte Vierge parce qu’elle fut enlevée dans le Ciel."
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lundi, 13 août 2007
Franska
11:52 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (1)
dimanche, 12 août 2007
Le sens de la formule 3
"Ce restaurant du Bois, où nous dînions ensemble, l'an dernier. Comment en vînmes-nous à tenter de porter un jugement sur quelques-uns des hommes qui conduisaient alors la France, autrement dit : des ministres ? Nous leurs prêtions des projets, un dessein. Et soudain Tonio murmura : "Je crois que nous faisons de l'anthropomorphisme..." Un mot, un "mot d'esprit", comme on en faisait jadis, mais moins serré, plus libre." (Déposition, 15 octobre 1940 — cf. note supra)
20:51 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (1)
samedi, 11 août 2007
Style bête
Dans l’attente d’un colis de livres qui n’en finit pas d’arriver, je me résous à me transporter à la sous-préfecture proche, où l’on trouve encore deux ou trois librairies traditionnelles qui peuvent dépanner le lecteur pas trop regardant. Je rapporte de mon expédition :
Aventures d’un gourmand vagabond, de Jim Harrison ;
Un festin en paroles, de Jean-François Revel ;
Déposition — extraits du journal de guerre —, de Léon Werth ;
Croquis de mémoire, de Jean Cau ;
Envoie-moi au ciel, Scotty, polar de Michael Ginzburg.
Celui-ci, nous dit la quatrième de couverture, "a travaillé comme plongeur, cuisinier, coursier, chauffeur de gangsters, garde du corps de strip-teaseuses, télégraphiste, détective privé, chauffeur de poids lourds, planteur d’arbres, marchand de fleurs, convoyeur de fumier, ou encore (entre autres) transporteur d’une cargaison de mannequins à bord d’un minicar". Se non è vero…
Je crois que c’est la première fois que je lis quelque chose de Jean Cau. J’espérais une plume un peu plus élégamment vacharde. C’est trop souvent lourd, suffisant, écrit dans un style qu’on ne peut qualifier autrement que de bête.
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lundi, 06 août 2007
Chasses futiles
11:24 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (8)
vendredi, 03 août 2007
Encore du sable
Lectures de vacances : Umberto Eco, La Mystérieuse Flamme de la reine Loana.
— Ce n’est pas qu’ils fassent grand-chose, mais comme ça on s’habitue à demeurer sous terre."
20:45 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
Lu sur le sable
Première impression — sur laquelle je reviendrai probablement — à la lecture, trop rapide, j’en conviens, des Planches courbes, de Bonnefoy, longtemps l’un de mes poètes préférés : déception, incompréhension. Je ne suis plus touché, je n’ai pas non plus, comme naguère, le sentiment de toucher à quelque chose de très profond. Je me rappelais une poésie nue, obscure et limpide ; je m’irrite de ne trouver que scories d’un lyrisme qui n’ose pas dire son nom.
Et ces fausses gaucheries d’expression, comme pour suggérer que toute élégance de style ne serait que joliesse superfétatoire… On n’est pas loin, parfois, de s’enliser dans le prosaïsme, voire le didactisme, alors même que, paradoxalement, il s’agit d’échapper au "leurre des mots".
08:25 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 02 août 2007
Écrit sur le sable
Baigneurs et baigneuses torréfiés sur le sable.
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Les petites filles qui n’ont "point encore de mamelles" (Soror nostra parva, et ubera non habet) arborent, pudiques, de délicats maillots deux pièces. Dondons et lourpidons exhibent sans vergogne de flasques appas, cardinalisés "à la cuyte", "tettes retraictes", tétins, tétons, "tétasses à jeter sur l’épaule". Hélas :
"Laide vieillesse amour n’impetre
Ne que monnoye qu’on descrie" !
21:05 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (1)
Composition française
21:01 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)