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vendredi, 03 août 2007

Lu sur le sable

Première impression — sur laquelle je reviendrai probablement — à la lecture, trop rapide, j’en conviens, des Planches courbes, de Bonnefoy, longtemps l’un de mes poètes préférés : déception, incompréhension. Je ne suis plus touché, je n’ai pas non plus, comme naguère, le sentiment de toucher à quelque chose de très profond. Je me rappelais une poésie nue, obscure et limpide ; je m’irrite de ne trouver que scories d’un lyrisme qui n’ose pas dire son nom.

Et ces fausses gaucheries d’expression, comme pour suggérer que toute élégance de style ne serait que joliesse superfétatoire… On n’est pas loin, parfois, de s’enliser dans le prosaïsme, voire le didactisme, alors même que, paradoxalement, il s’agit d’échapper au "leurre des mots".

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