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jeudi, 30 octobre 2008

Con comme la mort

Les productions du kitsch funéraire d’aujourd’hui vous dégoûteraient de mourir ; du moins vous incitent-elles à vous brouiller d’urgence avec les derniers cousins susceptibles encore de déposer, par hypocrisie posthume, quelque immondice tumulaire sur votre lame. Les plaques à thème, en résine ou en altuglass, constituent sans doute l’un des sommets du genre. Plus que le silence des abîmes pascaliens, ce sont ici la niaiserie et la vulgarité superlatives qui suscitent l’effroi.

mardi, 28 octobre 2008

Digue dondaine, digue dondon

La digue dentaire, apprend-on sur les sites consacrés à l'endodontologie, est une feuille de caoutchouc qui fait office de champ opératoire permettant d’isoler les dents à traiter. Il ne semble pas, toutefois, que ce soit cette utilisation qui ait fait sa popularité : la digue dentaire, muée en digue du cul, remotive ainsi, de façon inattendue, l’obscur refrain de la rengaine paillarde.

lundi, 27 octobre 2008

Lire aux cabinets 2

"You are known finally by what magazines you read in whose toilet." (Jim Harrison, Ghazals, XXXVII)

dimanche, 19 octobre 2008

... et des Chattes

Pour le Morse, cum grano salis.

"Ultra hos Chatti initium sedis ab Hercynio saltu incohant, non ita effusis ac palustribus locis, ut ceterae civitates, in quas Germania patescit ; durant siquidem colles, paulatim rarescunt, et Chattos suos saltus Hercynius prosequitur simul atque deponit."

vendredi, 17 octobre 2008

Encore des chats 3

 

Chats.
Chats de Baudelaire et de Colette.
Chats tricolores, qui sont toujours des chattes.
Chats écrasés.
Chats de Louis Wain et de Steinlen.
Chat du Cheshire et chat de Schrödinger.
Chats de Lovecraft.

Je me rappelle avoir lu, il y a bien longtemps, une nouvelle intitulée "Du temps et des chats", dont j’ai oublié l’auteur et le contenu…

Colours 4

Après un week-end lorrain prolongé et un bref passage à Lille, retour en Auvergne.

Un peu partout — Sarre, Luxembourg, Ardenne —, l’automne incendie les bois. À Dinant, le drapeau belge flotte au sommet du rocher Bayard ; un jeune chat noir déambule sur une placette déserte. Nous en verrons un autre le même jour, à Lille, rue de la Renaissance, juché sur le capot d’une voiture, exhibant un impeccable plastron blanc.
Un autre encore, le lendemain à Villeneuve-d’Ascq, sauvageon efflanqué, hôte des parkings couverts.

Sur la route du retour, courte halte à Metz-le-Comte. Près de la petite église, au-dessous du cimetière, le feuillage des vignes hésite entre l’or et la rouille ; quelques maigres grappillons dédaignés par les vendangeurs pendillent encore aux pampres piolés de bleu et veufs de toute rime.

Dans les pâtis du Morvan, des charolais blancs par dizaines.
Entre Le Veurdre et Limoise, une petite troupe de cigognes demi-deuil arpente une emblavure.

Aujourd’hui, de nouveau, plusieurs rencontres de chats — noirs, gris ou tigrés — dans les rues du quartier, qu’ils traversent avec une inconscience hautaine, insoucieux des autos assassines.

vendredi, 03 octobre 2008

Pages roses

Dans son dernier numéro, le Nouvel Observateur nous propose en exclusivité les bonnes feuilles de la récente correspondance Houellebecq-Lévy.
Asinus asinum fricat.