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jeudi, 11 mars 2010

Tristesse de l'hiver qui n'en finit pas

Rien d'euphorique dans la "rondeur" de ces jours de lassitude et d'ennui : ce ne sont que ressassements et ruminations, pensées moroses qui tournent comme le fourmilier captif dans son enclos, nez à terre, indifférent à tout ce qui l'entoure.
On ne sort guère. Il n'y a d'ailleurs que bien peu de choses à voir. Un pauvre cirque, stationné à l'entrée du bourg, avec un misérable chameau pelé, immobile dans la neige et le givre. Pas de nouvelles du monde, peu de courrier. Un prospectus pour un "apéritif poétique", organisé par quelque bas-bleu local dans le cadre du "Printemps des poètes". Le thème, cette année : "Couleur de femme". Le papillon est d'un jaune pisseux, démoralisant...