jeudi, 11 mars 2010
Tristesse de l'hiver qui n'en finit pas
Rien d'euphorique dans la "rondeur" de ces jours de lassitude et d'ennui : ce ne sont que ressassements et ruminations, pensées moroses qui tournent comme le fourmilier captif dans son enclos, nez à terre, indifférent à tout ce qui l'entoure.
On ne sort guère. Il n'y a d'ailleurs que bien peu de choses à voir. Un pauvre cirque, stationné à l'entrée du bourg, avec un misérable chameau pelé, immobile dans la neige et le givre. Pas de nouvelles du monde, peu de courrier. Un prospectus pour un "apéritif poétique", organisé par quelque bas-bleu local dans le cadre du "Printemps des poètes". Le thème, cette année : "Couleur de femme". Le papillon est d'un jaune pisseux, démoralisant...
23:04 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Allez donc cueillir des jonquilles! Ça occupe. Et quand on commence, on n'arrive plus à s'arrêter. C'est comme commencer à s'ôter les points noirs du nez.
Et puis leur jaune à elles n'est pas trop mal, il égayera la table de votre cuisine, si ce n'est vous-même.
J'en ai vu dans les bois. Le printemps n'a pas attendu que l'hiver finisse pour commencer.
Écrit par : Marsyas | samedi, 13 mars 2010
Petite note triste hautement réjouissante...
Écrit par : pierre funes | samedi, 13 mars 2010
"Couleur de femme" est redondant vu que la femme EST couleur, pense couleur, voit en couleurs, et finit donc forcément comme le poète par se noyer ou se métamorphoser en jonquille.
Écrit par : Lapinos | dimanche, 14 mars 2010
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