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jeudi, 10 août 2006

Visite matinale

Un chat blanc et roux boit longuement dans la jatte où se baignent merles et moineaux.

mercredi, 09 août 2006

Les livres qui nous apprennent à danser 4

De beaucoup de livres que nous avons aimés, nous gardons seulement le souvenir du plaisir que nous avons eu à les lire. Je serais bien incapable aujourd’hui d’écrire deux lignes sensées sur Sarnia, Traité du zen et de l’entretien des motocyclettes ou Même les cow-girls ont du vague à l’âme, qui m’ont enchanté naguère. Trois titres qui me viennent à l’esprit, parmi des dizaines d’autres, que je ne relirai jamais.

dimanche, 06 août 2006

Drôles de zigs

Le dictionnaire de Thomas Corneille est une inépuisable source d'émerveillements. J'apprends que les pattalorinchytes étaient des "hérétiques qui s'élevèrent dans le second siècle". Ils "faisaient consister tout le service divin dans le silence, sans pratiquer aucune autre chose ; ce qui leur avait fait prendre l'habitude de fourrer leurs doigts dans leur nez et de les mettre dans leur bouche, afin de s'empêcher de parler."
Drôles de zigs. Avaient-ils de drôles de zobs ?


vendredi, 04 août 2006

Bucolique 3

Cet après-midi, brève promenade dans la campagne, qui me permet de vérifier la justesse du constat que faisait naguère Vialatte : nous sommes dans une province où il y a plus de montées que de descentes.
Sinon, quoi ? La "paix des pâtis" n'est que littérature. Ce ne sont que vrombissements et pétarades : tracteurs des paysans qui déchaument, motocyclettes des amateurs de "trial", inévitables camping-cars bataves égarés sur les chemins vicinaux...
Tout cela tellement habituel que, seul, le promeneur à pied éveille un instant la curiosité des charolaises placides.

mercredi, 02 août 2006

Bordel, Cocu, Vachier...

Certains patronymes sont assurément difficiles à porter, et l'on peut concevoir que ceux qui en étaient affligés aient pu souhaiter d'en changer. On imagine les sarcasmes et plaisanteries douteuses auxquels ont dû — et doivent être encore exposés les Pine, Cochon et autres Merdier.
En revanche, il n'y a sans doute guère que les historiens et quelques érudits pour jeux télévisés qui savent pourquoi tant de Louvel ont demandé, en 1820, à changer de patronyme. Cela en valait-il bien la peine ? Le temps a passé et, après une ou deux générations, tout soupçon d'infamie était effacé...
(Voir Dictionnaire des familles qui ont fait modifier leurs noms depuis 1803 jusqu'en 1865 ; contenant les noms, prénoms, profession et lieux de naissance de chaque individu cité, Paris, Delaroque, s.d.)