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mercredi, 02 août 2006

Bordel, Cocu, Vachier...

Certains patronymes sont assurément difficiles à porter, et l'on peut concevoir que ceux qui en étaient affligés aient pu souhaiter d'en changer. On imagine les sarcasmes et plaisanteries douteuses auxquels ont dû — et doivent être encore exposés les Pine, Cochon et autres Merdier.
En revanche, il n'y a sans doute guère que les historiens et quelques érudits pour jeux télévisés qui savent pourquoi tant de Louvel ont demandé, en 1820, à changer de patronyme. Cela en valait-il bien la peine ? Le temps a passé et, après une ou deux générations, tout soupçon d'infamie était effacé...
(Voir Dictionnaire des familles qui ont fait modifier leurs noms depuis 1803 jusqu'en 1865 ; contenant les noms, prénoms, profession et lieux de naissance de chaque individu cité, Paris, Delaroque, s.d.)

Commentaires

Une histoire qui date des années 1930-1940 :

- Bonjour, je voudrais changer de nom.
- Ah, et vous vous appelez comment ?
- Adolphe Cocu.
- Eh bien, je vous comprends ! Et quel nom souhaitez-vous prendre ?
- Ernest Cocu.

C'est, mutatis mutandis, l'histoire des Louvel...

Écrit par : Pierre Enckell | mercredi, 02 août 2006

À côté des changements de nom (jugés ridicules, juifs ou fâcheusement connotés), beaucoup de demandes d'ajout de titres pseudo-nobiliaires ou d'un second patronyme (le trait d'union, disait Duhamel, étant la particule de la roture parvenue). Un certain Molard demande à être appelé Molard-Dumolard. Des demandes curieuses : pourquoi Chevals plutôt que Cheval ?
Il paraît que les mauvaises langues avaient surnommé le père de notre Giscard, acquéreur du titre d'Estaing, "monsieur de-puis peu"...

Écrit par : C.C. | jeudi, 03 août 2006

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