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jeudi, 07 août 2014

Lire aux cabinets 3

Ouvrant au hasard l'exemplaire de la traduction œcuménique de la Bible que je conserve aux cabinets, je tombe sur Ésaïe, 5:22 :
"Malheur ! Ce sont des héros de beuveries, des champions de cocktails."
Ces "champions de cocktails" sont, dans le contexte, pour le moins inattendus — traduction qui, à l'évidence, traduit surtout le souci quelque peu démagogique de "moderniser" le texte.
La Vulgate dit simplement : "Væ qui potentes estis ad bibendum vinum, et viri fortes ad miscendum ebrietatem." Ce que la version Fillion rend assez fidèlement par : "Malheur à vous qui êtes puissants à boire le vin, et vaillants pour faire des mélanges enivrants." Une note précise en outre que le texte hébreu donne littéralement "mêler le sékar", c'est-à-dire allonger d'eau une boisson fermentée.
Chouraki rend cela par "malaxer l'hydromel". À défaut d'être très heureuse, cette translation présente du moins l'intérêt de rester assez proche du sens original.

Commentaires

Et mis à part ces sombres histoires de coquetèles, quant au statut de l'ivresse spécifiquement cannabique dans la Bible, toujours aucun progrès de traduction notable à signaler ?

Écrit par : le moine bleu | samedi, 16 août 2014

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