jeudi, 31 juillet 2014
Sémantique et pâté d'alouettes
Il arrive que, dans certains contextes, on hésite entre les différentes acceptions d'un même mot.
Ainsi, à l'heure du déjeuner, cette exécution sur France-Musique des "Quatre derniers Lieder de Strauss" : s'agissait-il d’une "interprétation par la voix, par un instrument, par un orchestre, d'une partition musicale" (définition du T.L.F.) ou de la "destruction complète et brutale de quelque chose" (id.) ? Les deux, assurément. Cacophonie et glapissements. De quoi effaroucher les alouettes d'Eichendorff, grisollant dans le crépuscule :
"... zwei Lerchen nur noch steigen
nachträumend in den Duft.
Tritt her, und laß sie schwirren,
bald ist es Schlafenszeit."
13:50 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (0)
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