vendredi, 09 mars 2012
Bibi
Beau matin froid. Le soleil s'évertue de bonne heure sur les prés poudrés de gelée blanche. La passante matineuse porte aujourd'hui un élégant trois-quarts tête de nègre et un coquet bibi purpurin. Pour l'allitération.
10:34 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
"la passante matineuse" mâtine, matinale, matutinale ? Mais j'aime bien "matineuse" Chapeau !
Écrit par : Monsieur Panado | vendredi, 09 mars 2012
"Heureusement que nous avons vu M. Panado
Et nous sommes tranquilles de ce côté-là
Qu'est-ce que tu vois mon vieux M. L."
(Apollinaire — à peine modifié. Pour le clin d'œil à l'expéditeur)
Écrit par : C.C. | samedi, 10 mars 2012
Flute! Je suis découvru ! (à cause sans doute des mes pieds palmés ?)
Je vois des mâchoires de poète breton, impondérables sur des îles adolescentes. Je mâche de nouveau, des décennies après, certains fruits congolais, voire coloniaux, plein de vitamines, de merveilles et de grandes choses oubliées qui coulent comme une liqueur de gentiane sur la barbe des grands Latins...
Constantin, je te donne le bonjour de Dora, de monsieur Vantre, de la Négresse, de Théo Gardi, de maître Vingtrinier (et de son fils Joseph, le Ricain) et bien sûr, de Fred (au bibi melon) , et de son oncle, le docteur statuaire.
"Soldatssss !"
Signé : un Guillaume, mais pas un Apollinaire, hélas...
Bien à toi.
Écrit par : Monsieur Panado | samedi, 10 mars 2012
Faut-il s'émerveiller de la note ou de l'échange des commentaires ?
Écrit par : grapheus tis | mardi, 13 mars 2012
Ni de ceux-ci, sans doute, ni de celle-là. Mais peut-être du charme discret et toujours agissant de la prose de Vialatte (plus que jamais, et en dépit de toutes les célébrations, auteur pour happy few) ou des vers d'Apollinaire, funambule érudit, merveilleux fumiste...
Écrit par : C.C. | mardi, 13 mars 2012
Je me suis enfin détaché
De toutes choses naturelles
Je peux enfin mourir mais non pêcher
Et ce qu'on n'a jamais touché
Je l'ai touché je l'ai palpé
Et j'ai scruté tout ce que nul
Ne peut en rien imaginer
Et j'ai soupesé maintes fois
Même la vie impondérable
Je peux mourir en souriant
Habituez vous comme moi
A ces prodiges que j'annonce
A la bonté qui va régner
A la souffrance que j'endure
Et vous connaîtrez l'avenir
(Guillaume Apollinaire, 1880-1918, épitaphe gravée sur sa tombe au Père Lachaise, Calligrammes, Les Collines, 1918)
Fumiste l'Apollinaire ?
Écrit par : Martin Lothar | samedi, 07 avril 2012
Oui, comme Rimbaud.
Écrit par : C.C. | dimanche, 08 avril 2012
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