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mercredi, 29 février 2012

"Quel diable de langaige est cecy ?" 3

Les puristes vétilleux, les amateurs de subtilités grammaticales sont une engeance particulièrement insupportable — et, de surcroît, la plupart du temps ridicule : qu'on se rappelle l'anecdote du "professeur à l'école d'agriculture de Corbigny" se targuant d'avoir épinglé "une faute de français dans la préface du livre de Ponge". Tout de même, quoique aimant user de temps à autre, cum grano salis et surtout pour emmerder le monde, de vocables venant "d'estranges contrées", je dois avouer, au risque de rejoindre les rangs des "repreneurs fâcheux", que je suis exaspéré par la prolifération, sur les ondes et dans les journaux, d'anglicismes imbéciles, de néologismes onomatopéiques dont je ne saisis pas l'intérêt, ni d'ailleurs, parfois, la signification. "Pitch", "buzz", "hip top", "it girl"... Nous voici en plein comic strip ; bientôt, nous nous retrouverons à barboter dans la mare aux grenouilles de Brisset.

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