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mardi, 19 juillet 2011

Petite anthologie portative 67

Mes amis sont morts,
Je m'en suis fait d'autres.
Pardon !

(René Maublanc, NRF, septembre 1920, cité in Journal d'un homme de 40 ans de Jean Guéhenno, Grasset, 1934)

Commentaires

Cela me rappelle l'histoire de l'extrême-onction d'un général sud-américain (et donc, dictateur par atavisme) que le curé suppliait de demander le pardon de ses ennemis et qui répondit : "mais mon père, comment voulez-vous que je demande pardon à mes ennemis, ils sont tous morts, je les ai tous fusillés ?"

Écrit par : Martin-Lothar | samedi, 30 juillet 2011

"No tengo enemigos, padre, los he fusilado a todos." (Ramón María Narváez y Campos (1800-1868) — il était espagnol)

Écrit par : C.C. | dimanche, 31 juillet 2011

Merci pour cette référence, cher Constantin. Moi, si je devais choisir ma mort (mais quel con je suis, je sais) j'aimerais être fusillé avec vous — ou encore mieux, fusillé par vous (vous avez bien un fusil de chasse, non ?)
Une question d'amitié, de culture et d'éducation, sans doute (mais qui se préoccupe de telles choses si ringardes, à part vous et moi — au moins ?)

Écrit par : Martin-Lothar | dimanche, 31 juillet 2011

Je garde en effet, dans mon antre, un calibre 12, à chiens, hérité de mon grand-père, et une poignée de chevrotines. Au cas où...

Écrit par : C.C. | dimanche, 31 juillet 2011

Parfait ! Merci ! (j'adore ce calibre) À bientôt alors...

Écrit par : Martin-Lothar | dimanche, 31 juillet 2011

Je ne suis pas encore mort

Écrit par : Patrice | lundi, 31 octobre 2011

— Patrice, is that you ?

Écrit par : C.C. | mardi, 01 novembre 2011

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