mardi, 21 septembre 2010
Moribunda æstas
Le jardin, déjà, prend des couleurs automnales. Les rouges s'assombrissent pour ne point détonner dans la symphonie des mauves, des lie-de-vin, des violets... Fustets, vinaigriers, asters et amarantes se cardinalisent ou s'exténuent en demi-deuils frivoles. Une lépiote blanche exhibe, au milieu du gazon, sa capeline d'élégante 1900 ; un merle piète furtif le long de la haie ; une buse piaule piteusement dans le ciel livide...
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Commentaires
Superbe. Le poètes a toujours saison, sinon raison.
Écrit par : Martin Lothar | mercredi, 22 septembre 2010
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