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mardi, 16 février 2010

Critiquature 2

L'intelligence et la finesse d'analyse font rage dans nos magazines. "La poésie, affirme par exemple le désopilant Charles Dantzig, est la forme la plus arriérée de la littérature." (Nouvel Observateur, semaine du 11 au 17 février) On ne sait s'il faut mettre ce genre de propos au compte de l'imbécillité ou d'un sérieux problème de vocabulaire. À vrai dire, on s'en fiche un peu et l'on tourne la page sans perdre davantage son temps. Dans le supplément "Télé Ciné" du même numéros, c'est Gérard Depardieu qui conculque, en vrac, romancières et romanciers. Seule trouve grâce à ses yeux Marie N'Diaye, "cette femme très digne qui a eu le Goncourt et qui ressemble effectivement à ce qu'on peut imaginer d'un écrivain". Venant d'un aussi subtil aristarque, l'éloge tient du pavé de l'ours...

Commentaires

Ha! ce bon vieux Charlie D. que je croise parfois dans mon supermarché. Il y est à sa place, beaucoup plus que sur les étagères des bourgeoises qu'il encombre de sa désopilante vanité.
Quant à Gégé. Gloire nationale. Les acteurs, dit Chabrol, sont très bêtes et peu obéissants. Depardieu en est la preuve.
Il reste Michel Bouquet qui lui à l'élégance de se taire.

Écrit par : Marion | mercredi, 17 février 2010

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