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samedi, 30 janvier 2010

Retirance

La rumeur du monde m'est de plus en plus indifférente. Entendre, à la radio, à l'heure du petit-déjeuner, que tel politique pléonastiquement pourri s'est attiré les foudres d'un autre qui ne l'est pas moins — ou quelque chose du même goût — m'assomme. Je m'emmitoufle et sors, baladeur au cou, bonnet enfoncé jusqu'aux yeux. Marcher seul dans la neige fraîche en écoutant du jazz est un plaisir de choix. Le temps est froid et humide. Dans les déchirures des nuages ouateux, le ciel est d'un incroyable bleu de dragée.

Commentaires

C'est la même chose qui est lassant chez les hommes politiques et chez les femmes : ils sont complètement prévisibles. Quand ils disent que "gouverner, c'est prévoir", ils ne font que se projeter eux-mêmes dans le prochain scrutin.
Sur le climat, je ne vous suis pas, car les hommes sont justement complètement météorologiques. Le poète breton O. Kersauzon dit qu'il aime bien écouter les hommes politiques parler, bien qu'ils n'ont rien à dire, il le sait, seulement pour le jazz. Le silence est supérieur à la musique qui sans lui nous rendrait tous fous, comme si les petits oiseaux chantaient en permanence.

Écrit par : Lapinos | vendredi, 05 février 2010

Sur le silence et le bruit (qui est la musique des autres), on peut penser à quelques belles pages de Steiner. Je ne crois pas utile de vous indiquer la référence, redoutant quelque sarcasme de votre part !

Écrit par : C.C. | samedi, 06 février 2010

Je ne crois pas plus à l'idée de Kulture française qu'à celle de l'identité française. Tout ça n'est que vernis et maquillage. L'existentialisme est une religion qui sans la puissance publique s'écroulerait en quelques jours.

Écrit par : Lapinos | lundi, 08 février 2010

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