lundi, 01 février 2010
La vieille dame indigne
Cela pourrait encore s'intituler "Mort d'un personnage" ou "A Confederacy of Dunces". Rose Chapotel, en butte aux cagots et aux imbéciles, a préféré disparaître plutôt que d'invoquer le droit à l'ironie et les vertus de l'irrespect. Regrettable mais sage décision. Rabelais, qu'elle aimait à citer, fixait une limite raisonnable à sa propre liberté de parole : "Jusques au feu, exclusive." Il est prudent, parfois, de ne pas s'exposer à la vindicte des bons apôtres.
21:43 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Je vais supprimer ce lien avec regret. J'aimais bien la lire.
Écrit par : RPH | mardi, 02 février 2010
Avis de décès ici : http://chroniques.auvergne.violette.over-blog.fr/
Écrit par : C.C. | mardi, 02 février 2010
Je chercherai longtemps les lichens colorés qui lui sont associés (je me sens schisteux)
Écrit par : Flivo | mercredi, 03 février 2010
Bah, la vieille à tort, ça lui donnait l'occasion de se faire courtiser de temps à autre par des godelureaux du village mondial avec sa photo d'elle à vingt ans au frontispice. On n'est pas sérieuse quand on a quatre-vingt ans.
Écrit par : Lapinos | vendredi, 05 février 2010
Les faux lapins qui font du faux Rimbaud : A mourir de lire !
RIP l'Auvergnate...
Écrit par : Martin Lothar | samedi, 06 février 2010
Un seul Rimbaud VRAI à mes yeux, c'est celui qui écrit en chialant pour réclamer des chaussettes contre les varices à sa maman au bord du Styx. Pour le reste c'est un pastiche de Baudelaire ; accordez-lui d'avoir rendu sa copie assez tôt, sachant bien lui-même les limites de son art.
Écrit par : Lapinos | lundi, 08 février 2010
Relire Michon : "Rimbaud le fils".
Écrit par : C.C. | lundi, 08 février 2010
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