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lundi, 05 octobre 2009

Petite anthologie portative 54

VIES PARALLÈLES

sans douleur moi aussi je compte les étoiles
comme le crabe
compte les globules blancs du noyé

(Mircea Dinescu, trad. Dumitru Tsepeneag, in Quinze poètes roumains, Belin, "L'extrême contemporain", 1990)

Commentaires

cher C. C.
Quand on n'a plus de Camillo Sbarbaro à lire car il y a si peu de Camillo Sbarbaro traduit par chez nous (mais excellemment par Jean-Baptiste Para), eh bien ma foi on vient guetter vos mises en lignes, dont l'irrégularité augmente encore la délectation.
Pourra-t-on un jour vous lire sur papier ?
L. Watt-Owen

P.S. :
" CELUI TE LOUE SE TRESSE DES COURONNES "
Camillo Sbarbaro / Copeaux / Clémence Hiver ed.

Écrit par : Louis Watt-Owen | jeudi, 08 octobre 2009

errata :
"CELUI QUI TE LOUE SE TRESSE DES COURONNES… "
Camillo Sbarbaro / Copeaux / Clémence Hiver ed.

Écrit par : Louis Watt-Owen | jeudi, 08 octobre 2009

Camillo Sbarbaro est, en effet, un auteur rare — dans toutes les acceptions du mot (la possibilité de mettre des italiques dans les commentaires m'eût épargné cette pesante scolie) : une recherche sur Amazon renvoie deux résultats "chez d'autres vendeurs" (ouvrages en anglais ou en allemand). Alapage et la Fnac ne trouvent "aucun produit" correspondant à la requête. La poésie est donc "un produit" : cela se défend, étymologiquement parlant, mais tout de même...
Merci, cher L.W.-O., pour vos amabilités : "C'est comme l'huile précieuse qui, répandue sur la tête, descend sur la barbe, sur la barbe d'Aaron." Pour la délectation, comme pour la sporadicité, je vous retourne le compliment. En toute cordialité.

Écrit par : C.C. | jeudi, 08 octobre 2009

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