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mercredi, 03 juin 2009

Égotisme et flatulences

Parcouru cette semaine, sans enthousiasme, les Journaux de Stephen Spender, dont je n'avais à peu près rien lu, à l'exception d'un mince recueil de poèmes, acheté en solde dans une collection bilingue et rapidement oublié. L'homme, tout occupé de soi et apparemment  friand de mondanités, m'est assez vite antipathique. Il note laconiquement la mort de Faulkner, mais consacre tout un paragraphe à un pet lâché en sortant du concert ou aux coliques qui le saisissent au moment de prononcer une conférence.

Commentaires

Titre relevé ici où là: " Bayrou pète les plombs ". Il y sera consacré plus d'un paragraphe...

Écrit par : RPH | vendredi, 05 juin 2009

On n'ira tout de même pas jusqu'à dire que ça nous fait ch... !

Écrit par : C.C. | samedi, 06 juin 2009

Quoi ? Faulkner est candidat aux Européennes ? On ne me dit jamais rien à moi !

Écrit par : Martin Lothar | samedi, 06 juin 2009

Sur Faulkner encore, dans les "Journaux" de S.S. : "Faulkner ressemble à un gentleman-farmer du Sud et parle comme eux [...] il se plaît à répéter qu'il n'a pas d'amis auteurs et qu'il ne lit pas, il se contente de travailler la terre et ne fréquente que les gens de son village dans le Mississippi." Voilà qui semble agacer prodigieusement S.S. — lui qui hante en parasite de haut vol les restaurants huppés, réveillonne avec les Rothschild, parle chiffons avec Aragon — dont tous les vêtements, apprend-on, viennent de chez Saint-Laurent et les chapeaux de chez Dior... Tout cela nous porte à préférer le personnage de Faulkner, jouant à plaisir les béotiens mal embouchés, à tous ces universitaires so british, maîtres d'hôtel du savoir, amidonnés d'une suffisance et d'un mépris qui ne parviennent pas à dissimuler leur fond servile...

Écrit par : C.C. | dimanche, 07 juin 2009

Un petit pet nobel de littérature...

Écrit par : Corynne | jeudi, 02 juillet 2009

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