vendredi, 29 mai 2009
Météo 28
La première des dix règles d'écriture d'Elmore Leonard (livre-catalogue offert pour l'achat de deux volumes de la collection Rivages/Noir) : "Ne commencez jamais un livre en parlant de la météo."
Contre-exemples de poids : Bouvard et Pécuchet ou L'Homme sans qualités. Preuve, s'il en fallait, que les grands écrivains se moquent des règles et des recettes ; celles-ci ne sont bonnes qu'aux "ateliers d'écriture", qui n'ont jamais, pour autant que l'on sache, produit de chefs-d'œuvre !
16:44 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (7)
Commentaires
Il fait beau chez vous?
Écrit par : Marsyas | vendredi, 29 mai 2009
Météo France : "Nuit claire. Minimales : 9° C. Maximales : 22° C"
Écrit par : C.C. | vendredi, 29 mai 2009
"Qu'il fasse beau, qu'il fasse laid, c'est mon habitude d'aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais Royal."
D'un certain D.D.
Écrit par : aymeric | samedi, 30 mai 2009
et le début du "Faune" d'Arno Schmidt !
"Haut comme une tour,
le géant Vent
dévalait au galop la laie."
Ah ces yankees !
Écrit par : Louis Watt.Owen | mardi, 02 juin 2009
Il y a aussi "les météores" le meilleur roman de Michel Tournier (et du siècle n° 20 d'ailleurs), dont les premières lignes sont un bulletin météo. Mais Tournier est-il un écrivain ?
Écrit par : Martin Lothar | samedi, 06 juin 2009
De Tournier, je garderais "Le Roi des Aulnes" et "Le Vent paraclet". "Les Météores" m'ont laissé le souvenir d'un texte ambitieux mais raté, dont la lecture devient vite fastidieuse.
Écrit par : C.C. | dimanche, 07 juin 2009
Constantin : Certes, la traversée du Canada par un train en Est-Ouest est souvent très chiante, je vous l'accorde. Mais la grande qualité de Tournier (à l'instar d'un Borgès d'ailleurs) est de s'attaquer grave à tous nos mythes les plus profonds : Les gémeaux (météores) , nos ordures (météores) la mort et la vie de nos enfants (le roi des Aulnes) le Christ hésitant (Le vent paraclet) la possibilité d'une île (Vendredi, pour adultes) etc... J'ai un faible pour une tel écrivain, désolé, mais je ne suis pas diplômé de littérature non plus, c'est sûr et que tous les dieux me damnent pour cette faute à jamais irréparable...
Écrit par : Martin Lothar | dimanche, 07 juin 2009
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