vendredi, 06 mars 2009
Dialogues des vivants
"Il vous arrive de penser à la mort ?
— Il vous arrive de ne pas y penser ?"
13:32 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (11)
Novembre 2024
| D | L | M | M | J | V | S |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 | 2 | |||||
| 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 |
| 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 16 |
| 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | 23 |
| 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | 30 |
Rechercher
Notes récentes
- ”Sistimus hic tandem nobis ubi defuit orbis...” 2
- Remembrances du vieillard idiot 21
- La balade parmi les tombes
- Lentilles vert émeraude 6
- Memento mori
- "Allons cueillir la salade..."
- "Et un estront de chien, c'est un tronc de...
- Solderie 8
- Descendons encore au jardin...
- Petites perambulations hexagonales 8
Commentaires récents
- bussiere sur ”Sistimus hic tandem nobis ubi defuit orbis...” 2
- C.C. sur ”Sistimus hic tandem nobis ubi defuit orbis...” 2
- Marsyas sur ”Sistimus hic tandem nobis ubi defuit orbis...” 2
- B.B. sur ”Sistimus hic tandem nobis ubi defuit orbis...” 2
- Blind Horse sur ”Sistimus hic tandem nobis ubi defuit orbis...” 2
- C.C. sur Le sens de l'épigraphe 5
- delorée sur Le sens de l'épigraphe 5
- paul sur Chief de l'an
- paul sur Le sens de l'épigraphe 4
- Garachon sur Limes germanicus
Commentaires
Il m'arrive d'y penser.
Je panse et puis j'oublie.
Écrit par : Corynne | samedi, 07 mars 2009
je panse, donc j'essuie.
Écrit par : RPH | dimanche, 08 mars 2009
Hier, au comptoir d'un pub, mes yeux cernés de consternation ne se fatiguaient pas de croiser les mirettes d'une tête de mort en carton-pâte – deux diodes électroluminescentes rouges – qui dominait une tireuse à bière. Le kitsch n'aurait pas été à son comble si ma posture vaniteuse et mélancolique n'avait aggravé le tableau. Époque funeste...
Écrit par : B.B. | dimanche, 08 mars 2009
Au plus profond de ma désolation, une fillette prit place sur un tabouret voisin. Son père zélé vint s'excuser de m'interdire de draguer sa progéniture, à laquelle j'avais eu l'indécence de préciser le nom de l'objet vers lequel elle pointait le doigt, le regard interrogateur. Sans les quelques bières avalées en un temps record, je crois bien que j'aurais rougi. Une bière de soif a fini par laver tout cela d'amertume. Époque sordide, oui...
Écrit par : B.B. | dimanche, 08 mars 2009
???
Écrit par : C.C. | lundi, 09 mars 2009
"???" écrivit le professeur dans la marge...
"!!! Ca veut dire quoi : "???" ? demanda l'élève un peu plus tard, voulant savoir ce qu'on lui reprochait exactement...
Le professeur lui répondit : je ne sais pas de quoi vous parlez.
Point final.
Écrit par : emily | lundi, 09 mars 2009
Je m'épanche, donc j'essuie.
Écrit par : B.B. | lundi, 09 mars 2009
bien joué !
Écrit par : emily | lundi, 09 mars 2009
Ce fut un échange de courrier entre Victor Hugo et son éditeur: l' éditeur : " ??", la réponse de Victor Hugo : "!!".
Écrit par : RPH | lundi, 09 mars 2009
Vous n’avez pas mordu à tout ce dégueulis, cher Constantin, mais vous avez bel et bien mordu à l’appât – cette tête en carton-pâte qui s’agitait au bout d’un ressort. Pour le coup, le dégorgement de viscères est comparable à celui auquel le coq, un roi déchu, s'adonne avec mélancolie lorsqu'il assimile ses entrailles à celles de la statue de Zeus – leviers, coins, barres de fer, clous –, dans Le songe ou le coq, de Lucien (et non dans le Dialogue des morts). Cocorico !
Quant à vous, Emily, vous avez plongé et vous-même rabattu mon clapet. Vous voilà mise en boîte… à malice ! Vous savez, ce joujou qui effraye les fillettes ?
Écrit par : B.B. | mardi, 10 mars 2009
"Monsieur, vous êtes agréable à tous nous autres, tant pour ce que vous êtes bel homme que, principalement, à cause qu’il n’y a ni rime ni raison à tout votre fait." ("Le Moyen de parvenir", 38, "Arrêt")
Écrit par : C.C. | mardi, 10 mars 2009
Les commentaires sont fermés.