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samedi, 28 février 2009

Polars 7

La lecture des romans de Ken Bruen est un plaisir de choix. Outre l'indispensable intrigue et les stéréotypes du genre — traités avec pas mal d'humour et de désinvolture —, on y trouve sous forme d'épigraphes, de citations, d'incidentes, de listes et de digressions, d'innombrables clins d'œil intertextuels, collages et farcissures en hommages aux maîtres du métier — Robin Cook, Lawrence Block, James Ellroy... —, comme aux auteurs de plus sporadiques chefs-d'œuvre ou à des classiques inattendus — Flaubert, Soljénitsyne... Surprenant patchwork où la référence littéraire voisine avec l'anecdote façon Trivial Pursuit, pour le plus grand profit du lecteur : qui ne serait ravi d'apprendre, en parcourant Le Martyre des Magdalènes, que l'actrice Iona Sky est la fille de Donovan, "chanteur qui rencontra un succès planétaire en susurrant Mellow Yellow avec une intense mollesse", ou que Mick Houghton "était l'attaché de presse d'Echo and the Bunnymen, de Julian Cope, d'Elastica" ?

Commentaires

Je me souviens avoir gagné quelques guinées en découvrant dans la presse que "Princess Ann" portait la Donovan cap, Donovan enregistrait chez Pye où mon hôte travaillait (la nostalgie a un goût d'omelette refroidie).

Écrit par : Le Morse | lundi, 09 mars 2009

Ce "goût d'omelette refroidie" me fait penser — horresco referens — aux omelettes froides au boudin dont, si l'on en croit Léon Daudet, se régalait Émile Faguet !

Écrit par : C.C. | mardi, 10 mars 2009

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