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dimanche, 30 mars 2008

Les plaisirs du dimanche 6

Après-midi pluvieuse. Je lis un ou deux chapitres de Richard Millet, styliste remarquable et maître de l'hypoparataxe : belle prose sombre et tourmentée — comme les terroirs et les gens qu'il évoque dans ses romans corréziens.
Je perds quelques heures à rechercher  — en vain — un ouvrage sur la poésie lettriste dont je n'ai pas vraiment besoin.
J'écoute en sourdine, à la veillée, le Miserere de Leonardo Leo.
La pluie a cessé. Le froid de la nuit s'installe...

dimanche, 23 mars 2008

Jour des grans Pasques

Les forsythias ploient sous la neige, les merles piètent frileusement aux abords des maisons. Peu de monde par les rues. Je lis à la billebaude quelques pages de Jim Harrison avant d’aller acheter le pain.

"Late in the morning Jesus ate his second breakfast, walked out at five years, drove his first nail into a tree."

vendredi, 14 mars 2008

Départementales

Retour de Lille par le Tonnerrois et le Morvan. Départementales étroites, bois et prairies, villages à peu près déserts. Ellébores et coucous sur les talus. Nous traversons le petit vignoble de Tannay. C’est ici le pays de Jules Renard :
"Tannay, vieille ville de vignerons. Des caves magnifiques et mystérieuses, de vieilles maisons avec des fenêtres en ogive, et une rue qui ouvre sur un horizon de toute beauté. Des rues bien lavées par les pluies qui dégringolent. Ils récoltent leur vin et le boivent eux-mêmes. Quinze feuillettes par an ne font pas peur à un honnête père de famille." (Journal, juillet 1907)
Aujourd’hui, on vend au touriste le melon ou le chardonnay six ou sept euros la bouteille.