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vendredi, 29 février 2008

Francis

Tu aurais aimé ce trait d’humour noir : tu figures en bonne place dans la liste des destinataires du mail qui fait part de ta mort brutale. Pour le cas où tu n’en aurais pas été informé, sans doute…
J’espère que tu es parti tranquillement dans ton sommeil, après une dernière gauloise, un dernier verre de rosé.
Nous n’irons plus à la maison du canal. Nous ne lirons jamais cette édition de Court de Gébelin que tu nous avais promise. Nous ne t’entendrons plus vitupérer le peuple nombreux des imbéciles…
C’est une immense tristesse.
En ce moment même, j’écoute le finale magnifique et apaisé de la Pax questuosa d’Udo Zimmermann : Dona nobis pacem.
J'espère que tu te tiendras bien, là-haut, chez les anges.
Adieu, Francis.

Commentaires

Le luxe suprême : Ne pas pouvoir (vouloir ?) mettre à la corbeille numérique le faire-part de sa propre mort ! Je n'aurais voulu vivre que pour un tel plaisir, mais bon...

Écrit par : martin-Lothar | samedi, 01 mars 2008

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