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dimanche, 14 mai 2006

"Le portrait du Maréchal n'a jamais figuré chez moi qu'aux cabinets"

Trouvé cette semaine, chez un bouquiniste du marché de Wazemmes, Mon journal depuis la libération, de Galtier-Boissière (La jeune Parque, 1945). Comme tous les moralistes, le fondateur du Crapouillot est raisonnablement pessimiste, ironique, désinvolte et amer. Capable de dire avec émotion et pudeur son admiration pour Jean Prévost, son amitié pour Desnos — dont il évoque la mort en termes d’une poignante simplicité —, il sait aussi se montrer cinglant avec les imposteurs de tout acabit :
"Qui donc lancera la première pomme cuite sur la face de M. Aragon qui dit ses fables et distribue ses prospectus, hissé sur un tréteau de cadavres ?"
Un esprit véritablement libre, qui, tout en refusant le prêt-à-penser ou le conformisme bêlant, ne recherche ni le scandale, ni l’originalité à tout prix. Espèce aujourd’hui en voie de disparition.

Commentaires

Pourquoi ne l'a-t-il pas lancée lui-même cette pomme cuite? Pour faire des conneries les gros malins ont toujours besoin des autres...

Écrit par : RPH | dimanche, 14 mai 2006

Parce que les pommes cuites, ça poisse les doigts.

Écrit par : C.C. | dimanche, 14 mai 2006

Les commentaires sont fermés.