dimanche, 26 mars 2006
La profondeur lyophilisée
Qu’un ivrogne profère un truisme, cela donne une brève de comptoir. Qu’un moraliste ou un philosophe la note sur ses tablettes, vous avez un apophtegme.
Il ne suffit pas que Nicolás Gómez Dávila ait écrit "La seule différence entre riches et pauvres, aujourd’hui, c’est l’argent" pour qu’on le considère comme un remarquable penseur ; mais il suffit qu’il ait signé cette platitude pour qu’on y soupçonne quelque tiefere Bedeutung.
(Citation trouvée sur le site du Magazine de l'homme moderne, traduction de Philippe Billé. Voir également l'article de Juan Asensio, alias le Stalker, "Gómez Dávila ou la passion de la réaction")
21:10 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
"Aujourd'hui". Le bourgeois gentilhomme semble mort.
Écrit par : mongka | dimanche, 26 mars 2006
On peut se demander si ce ne sont pas plutôt les aristocrates qui se font rares... Dans notre société, hélas ! un con pauvre est un con ; un con riche est un riche (je ne sais plus qui a dit cela).
Écrit par : C.C. | lundi, 27 mars 2006
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