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lundi, 27 mars 2006

Printemps des poètes 4

Depuis plusieurs semaines, je recherche à travers les livres accumulés un peu partout dans la maison le mince recueil de haïku que J. avait acheté pour moi, il y a quelques années, à la fête de L’Unità, à Casal Borsetti. En vain. Je retrouve en revanche des choses oubliées, comme ces solstices terrassés, de paul Valet (Mai Hors Saison, 1983) — une poésie d'une sourde violence : bribes laconiques, paroles éructées, grumeaux de trivialité surnageant dans le brouet fétide de la souffrance :

"… la poésie est un piège. On y sombre d’une façon si douillette, si ronronnante. Le joli pue."

Il y a, en effet, pas mal d’étrons le long des sentiers fleuris du Printemps des poètes.

Commentaires

Sans parler des pilleurs d'étrons...

Écrit par : RPH | lundi, 27 mars 2006

Dans les universités, de grandes feuilles de format A3, vilainement colorées, avec des poèmes célèbres imprimés dans une vilaine police, sont scotchées sur les murs sales, près des entassements de chaises et des objets divers amassés par les "bloqueurs". Sale temps pour les blogueurs :)

Écrit par : MuMM | mardi, 28 mars 2006

Les commentaires sont fermés.