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lundi, 06 mars 2006

La cognizione del dolore 7

Ce matin, clinique — séance de soins.
Usure lente des attentes, terreur permanente d'être obligé de subir la conversation d'un raseur, d'opiner à des jérémiades et des inepties. Si tous ceux qui n'ont rien à dire consentaient à se taire, le silence serait assourdissant
Écouteurs aux oreilles, je feuillette les revues que j'ai apportées.
Sur Radio Classique, une émission avec Anne Gastinel. Cela ne vole pas très haut, mais, comme disait l'autre, quand la musique est bonne ! ... Un auditeur téléphone, se présente ; il précise que son patronyme est breton, mais qu'il appelle d'un village situé entre Vichy et Moulins. Après son intervention, on nous rappelle : "C'était monsieur ... qui nous appelait de Bretagne." Sic.
En parcourant le hors-série du Magazine littéraire consacré à Heidegger, je relève cette réflexion morose du philosophe : "À l'âge de l'information, les possibilités d'apprendre encore à lire sont en voie d'extinction." Un peu plus loin, il définit notre époque comme celle où "sous l'appellation contrôlée de linguistique se consomme la destruction de la parole".
Aurais-je un jour le courage de m'attaquer aux écrits de Heidegger — et y comprendrai-je quelque chose ? Il est vrai qu'aujourd'hui il n'est pas non plus nécessaire de comprendre quelque chose pour en parler — et se prétendre orfèvre.

Commentaires

J'ai "essayé" Heidegger. Entrevu des bribes dans des pages embrumées !

Une question, Constantin : comment obtenez-vous une police grecque sur Hautetfort ?
J'avais tenté de "proférer" du Héraclite en grec. C'est parfois aussi, sinon plus obscur que Heidegger ; mais c'est plus bref !
Merci

Écrit par : Jacques A | lundi, 06 mars 2006

Je pensais aussi que l'écrit ç'était foutu, et puis je me rends compte que je suis là, à écrire un blog et à en lire des tas...

Écrit par : RPH | lundi, 06 mars 2006

"c'était"...hummm ...!

Écrit par : RPH | lundi, 06 mars 2006

Pour les explorateurs de vieux grimoires: où se trouvait donc la rue Soli à Paris vers le milieu du XIXe siècle ?

Écrit par : RPH | lundi, 06 mars 2006

Pour RPH :
La rue Soly ou Soli reliait la rue de la Jussienne à la rue des Vieux-Augustins (aujourd'hui rue d'Argout, dans le IIe). Elle n'existe plus ; ouverte en 1548, elle tenait son nom d'Antoine Soly, échevin au XVIe siècle (voir Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris, de Félix Lazare, 1844).
Vous avez trouvé ça dans Balzac ?

Écrit par : C.C. | lundi, 06 mars 2006

Je suis admiratif.

Écrit par : dvx | mardi, 07 mars 2006

Merci, merci. Mon arrière, arrière grand-père, Jean, tailleur, habitait au 16 quand il s'est marié le mardi 15 avril 1856...

Écrit par : RPH | mardi, 07 mars 2006

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