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lundi, 09 janvier 2006

"Au-dessus des poubelles où remourront leurs vers..."

Dans le dossier "spécial Mitterrand" du Nouvel Observateur (5-11 janvier 2006, p. 28 sqq.), un témoignage de Pierre Bergé, intitulé "Il récitait Cadou", nous apprend que l'ancien président de la République (Bergé n'est que l'ancien président d'Yves-Saint-Laurent) "pouvait réciter des poèmes entiers de cet auteur".
Pourquoi pas ? Françoise Giroud surprendra bien, quelques années plus tard, Jacques Chirac lisant Patrice de La Tour du Pin...

Commentaires

Attention avec Chirac, car il est capable de très bien faire semblant de faire tout un tas de choses, y compris lire.

Écrit par : Lapinos | mardi, 10 janvier 2006

Je vois, sur le site de l'Élysée, que Jacques Chirac a cité Patrice de La Tour du Pin dans une allocution prononcée à l'occasion d'une remise de décorations au Kulturinov de Budapest, le 16 janvier 1997 :
"Les pays qui n'ont plus de légendes
Seront condamnés à mourir de froid."
On peut imaginer que l'anecdote rapportée par F. Giroud se place peu avant cette date : le discours ayant probablement été rédigé par un nègre, le président vérifiait peut-être la référence, au cas où...

Écrit par : C.C. | mardi, 10 janvier 2006

Moi qui croyais que les peuples heureux n'avaient pas d'histoires, au contraire…

Chirac n'a guère le temps que de relire des discours, c'est certain (quelle vie !) ; Zemmour (du Figaro) lui attribue le mérite d'avoir lu tout Georges Fourest également. Moi, je crois que Chirac n'est pas contrariant et que lorsqu'on lui prête un bouquin, il fait croire qu'il l'a lu.

Écrit par : Lapinos | mercredi, 11 janvier 2006

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