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samedi, 07 janvier 2006

Un avis autorisé 8

"Il faudra bien convenir un jour que du Bellay est un des plus grands et des plus beaux poètes français. On dirait qu'il s'est trompé de siècle. Il est né en 1522 ; il méritait de naître en 1822. Il méritait de s'appeler Vigny ou Baudelaire [...] Les professeurs l'ont épinglé dans l'ennuyeuse école de la Pléiade parce qu'il vivait en même temps que Ronsard, Baïf, Belleau, Pontus de Tyard, alors que sa liberté, sa rigueur, son moelleux, son génie le mettent infiniment au-dessus d'eux, Ronsard inclus, qui se noie si souvent dans le bavardage, pour ne pas dire la logorrhée. Lui, il est toujours miraculeusement simple..."
Voilà de la critique littéraire profonde et bien documentée ! Il n'y avait qu'un académicien pour débiter d'aussi consternantes âneries avec autant de suffisance. Propos de concierge de la littérature.

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