vendredi, 30 décembre 2005
Une odeur de brûlé
À l'intention des esprits chagrins qui seraient choqués que l'on pût sauter d'un instantané scatologique à la musique des anges, rappelons que les lettres de Mozart révèlent des préoccupations stercoraires quasi obsessionnelles. On en trouvera quelques exemples dans le dossier "spécial Mozart" (eh ! oui, encore !) du Nouvel observateur (du 22 décembre 2005 au 4 janvier 2006, p. 78-79). Ceci, par exemple : "Au moment où je me lève, j'entends quelque chose de très faible — mais je sens aussi comme une odeur de brûlé : où que j'aille, ça pue [...] Finalement maman me dit : je parie que tu en as lâché un. Je ne crois pas, maman. Si, si, c'est sûr ! Pour preuve, je me mets l'index dans le cul, puis le porte à mon nez et — Ecce provatum est, maman avait raison." (Lettre à sa cousine, 1777)
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