dimanche, 18 décembre 2005
Blogorrhée 4
"Personne n'intéresse personne. On fait semblant. Chacun parle de soi. On écoute les autres pour pouvoir leur parler de soi. Mais au fond on s'en fout."
(Georges Hyvernaud, La Peau et les os)
Merci à L.S. Sans son récent commentaire, je n'aurais certainement pas relu Hyvernaud en cette grise après-midi dominicale.
22:30 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Vous parlez pour vous, là.
Écrit par : Lapinos | lundi, 19 décembre 2005
Je ne suis pas sûre que lire Georges Hyvernaud par temps gris soit du meilleur effet sur le moral.
Ce n'est bien sûr pas comme relire "Le temple du soleil" en plein mois d'aôut, mais quand même...
Écrit par : Mauricette Beaussart | lundi, 19 décembre 2005
il faudrait dresser un inventaire des lectures recommandées par saison et par circonstances meteorologiques
Mauricette je vous vois bien vous livrer à cette recension là !
Écrit par : hozan kebo | lundi, 19 décembre 2005
Ce serait évidemment un fort méchant jeu de mots que de rapprocher "hivernal" et Hyvernaud, quoique les philologues anciens ne dédaignassent pas ce genre de paronomases, et que Jarry prétendît que "lorsque les mots jouent entre eux, c'est qu'ils reconnaissent leur cousinage". Il est vrai, pourtant que la prose d'Hyvernaud n'est pas de nature à "réchauffer" le lecteur, même fugitivement, lorsqu'il évoque des images estivales (celle, magnifique, de la petite fille qui s'est éclaboussée d'eau de Selz à la terrasse d'un café). Il y a des auteurs comme ça. Simenon vous fait grelotter en tous lieux et toutes saisons... Ce sont ces auteurs-là que je préfère pratiquer par temps gris et sombre. J'aime que la lecture du moment entretienne une relation pléonastique avec la météo !
Écrit par : C.C. | lundi, 19 décembre 2005
Oui je comprends c'est harmonieux ! (le Hozro, dirait le navajo)
Écrit par : Mauricette Beaussart | lundi, 19 décembre 2005
Les commentaires sont fermés.