mercredi, 30 novembre 2005
Ta mère t'a donné comme prénom...
Sur un site consacré au "traumatisme du prénom" :
"Lorsque des parents sont à la recherche d'un prénom et qu'un dictionnaire de la mythologie leur tombe entre les mains, ils iront bien souvent à la rencontre d'un héros peu connu, dont l'histoire révèle un fantasme inconscient caché, une régression vers l'enfance."
Le dictionnaire de Trévoux peut aussi leur donner des idées :
"Caca : s.f. et nom propre de femme. Caca. C'est la sœur de Cacus, dont parle Virgile au VIIIe liv. de l'Énéide. Elle fut honorée à Rome comme une déesse. Voyez Lactance liv. I, ch. 20 ; Servius sur l'endroit de Virgile cité v. 190. Elle avoit un temple dans lequel on lui entretenoit comme à Vesta un feu perpétuel."
07:40 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Récemment, dans quelque feuille de chou, un lecteur se plaignait d'avoir été prénommé Adonis. Cherchant du travail, on lui donnait rendez-vous rien que pour voir sa tronche et se foutre de sa poire.
Écrit par : Lapinos | mercredi, 30 novembre 2005
Je m'appelle Bona et mon prof de math me trouvant prodigieusement nul me surnommait affectueusement:"Bon à rien"
Écrit par : Bona | jeudi, 01 décembre 2005
Je n'ai jamais eu personnellement la chance d'avoir un prof. de math. capable de plaisanterie, ni, a fortiori, d'affection. En revanche, la délicatesse du calembour est bien à la hauteur de ce qu'on peut attendre d'un de ces barbacoles ! Enfin, Prévert n'a pas fait beaucoup mieux avec l'amiral Larima !
Écrit par : C.C. | jeudi, 01 décembre 2005
"Affectueusement" c'était ma pointe d'ironie. Tu ne l'as pas saisi, toi qui es habituellement fin. Un prof de math capable de plaisanterie c'est dans les B.D. Ils ont souvent des" barbes qui collent." Nul en math ça m'a permit d'apprendre le latin et le grec. O merveille!
Écrit par : Bona | jeudi, 01 décembre 2005
"barbe qui colle" serait plus juste.
Écrit par : Bona | jeudi, 01 décembre 2005
Désolé de n'avoir pas saisi que l'adverbe était à prendre "cum grano salis". Sans vouloir chercher des excuses à mon obtusion intellectuelle, je dois dire que j'ai subi, dans mon adolescence, des pédagogues capables de vous humilier sans y voir malice et intimement persuadés d'aimer les élèves qu'ils taxaient de crétinisme !
Écrit par : C.C. | jeudi, 01 décembre 2005
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