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lundi, 28 novembre 2005

Polars 3

Loin de n'être qu'un sous-produit littéraire, fruste, plus ou moins racoleur et mal écrit, le polar est un roman à part entière, c'est-à-dire, selon la définition de Kundera, un genre "consubstantiellement ironique".
Et, en outre, fort instructif : j'apprends ainsi, en poursuivant à petites étapes la lecture de Pinketts, que "La Vierge est parfois routinière [...] Au 140 de la rue du Bac, là où elle était apparue à Catherine Labouré, elle se présenta à Justine Bisqueyburu, le 28 juin 1840." (La Madone assassine, p. 107) Cette apparition est à l'origine de la dévotion au "scapulaire vert du cœur immaculé de Marie", dont Pie IX encouragea la diffusion. Si c'est pas de la culture, ça ! ...

Commentaires

Un admirateur de Scerbanenco et un ami de Crumley !
Merci pour la découverte.
Cela m'a aussi remis en mémoire le couple qui signait Marie et Joseph dans la Série Noire. On trouvait dans leurs polars des citations de Léon Bloy et des épîtres de saint Paul.

Écrit par : L. S. | mardi, 29 novembre 2005

Hasard objectif pour hasard objectif, je retombai hier sur un petit dépliant faisant le récit sommaire du "scapulaire vert du cœur immaculé de Marie", exhumé se mon ancien morlingue par ma petite fille...

A propos des synchronicités, ce lien laissé par une passante sur le blog de l'OO :
http://www.ldi5.com/phys/psyche%20quantique.php

Écrit par : OrnithOrynque | mardi, 29 novembre 2005

J'ai beaucoup aimé les "Marie et Joseph" — certains pour leur titre déjà : "Le Piège au jardinet" ou "La Mine d'or de Taphalescha". Jolie trouvaille que d'avoir utilisé ce nom exotique de Taphalescha(t), en réalité celui d'un lieu-dit du plateau de Millevaches... Il semble malheureusement que le couple ait cessé d'exploiter cette veine originale, associant scénario plutôt noir, humour décalé et notes lyriques façon Colette... "Marie" (Corinne Bouchard, je crois) a dû donner ensuite un ou deux bouquins sur "La Vie des charançons", chroniques désabusées, lucides et souvent drôles, sur le quotidien morose d'une agrégée de lettres dans un lycée de province. On peut tout de même préférer ses polars à quatre mains ; l'inspiration s'est-elle tarie ? le couple s'est-il défait ? Mystère...

Écrit par : C.C. | mardi, 29 novembre 2005

O.O. : merci pour le lien vers ces "Hérétiques", dont les spéculations (élucubrations, diront les sceptiques et les rationalistes) me rappellent mes jeunes lectures, "Planète" et l'incontournable "Matin des magiciens" — lectures auxquelles je prenais, je dois l'avouer, comme à celle de Lovecraft, un "plaisir extrême" !

Écrit par : C.C. | mardi, 29 novembre 2005

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