jeudi, 24 novembre 2005
Villa triste
Je suis enfin arrivé à la dernière page de Villa Vortex :
Voyage au bout de l'ennui.
21:56 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (11)
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Je suis enfin arrivé à la dernière page de Villa Vortex :
Voyage au bout de l'ennui.
21:56 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (11)
Commentaires
Il vous reste maintenant à vous atteler à Cosmos Inc...
Écrit par : L. S. | jeudi, 24 novembre 2005
Excellent, CC. Un peu d'humour ne nuit jamais, mais manque souvent !
Écrit par : Alina | vendredi, 25 novembre 2005
Avouez, Constantin, que vous avez traversé ces ténèbres semées d'embûches lexicales, enduré ce silence intersidéral, dans le seul but de ne pas décevoir Alina.
Il me semble que vous auriez dû donner le pire passage à lire sur votre blogue, pour dissuader les hommes qui n'ont pas votre témérité (comme moi) de relever ce défi.
Écrit par : Lapinos | vendredi, 25 novembre 2005
Il m'arrive d'arriver "enfin" au 3eme vers d'un haiku en poussant le même cri que CC (je fonde sous peu le KCHALF : le Klan des Contempteurs du Haiku A La Française)
(Villa Vortex est il une sorte de haiku ? )
Écrit par : hozan kebo | vendredi, 25 novembre 2005
Constantin, c'est vrai que vous êtes courageux. Je ne suis pas arrivée au bout, moi. Ni du suivant. Je fais des efforts, pourtant, je me mets en condition pour être enthousiaste et tout, mais non ce garçon-là ne me fait rien de rien. La prochaine fois, peut-être. Mais je crois qu'il entre mieux dans les fantasmes d'un certain type d'hommes.
Lapinos, je ne vous parle plus. J'ai bien essayé chez vous, mais vous êtes trop bête. Ou alors vous faites semblant, c'est pas possible !
Hozan, organiserez-vous des rassemblements avec cagoule pour aller casser du haïku logorrhéique ?
Écrit par : Alina | vendredi, 25 novembre 2005
sans cagoule chère Alina ! la laine des cagoules noires m'irrite le dessus du crane
Écrit par : hozan kebo | vendredi, 25 novembre 2005
J'ai (du moins j'avais encore, aux dernières nouvelles) un vieux cousin, quelque part en Saône-et-Loire, qui n'ouvre plus son courrier depuis des années. Journaux agricoles, relevés bancaires, publicités, tout cela s'empile et se stratifie sur la grande table de ferme où il reste à peine assez de place pour poser l'écuelle de soupe quotidienne... Suis-je en train de prendre le même chemin ? Vos commentaires se succèdent et j'omets d'y répondre, honteux de cette négligence crasse et toujours résigné à reconduire mes procrastinations... Pourtant, je vous lis toujours avec intérêt — et plaisir.
L.S. : Je ne crois pas que je vais attaquer tout de suite "Cosmos Incorporated". J'ai envie de quelque chose d'un peu plus... — disons : rafraîchissant. Compliments pour votre site, qui mérite un détour, dirait — s'il existait — le Michelin de la blogosphère !
Lapinos : Vous m'avez percé à jour. Que ne ferait-on pas pour Alina, pour qui j'ai la plus grande révérence depuis "Le Boucher" : "J'arrivai à une première maison, entourée d'une haie d'où débordaient des roses..." ?
Le pire passage de "V.V." ? Difficile, sauf à citer in extenso les deux cents dernières pages. "V.V.", c'est comme l'éternité : c'est long, surtout vers la fin !
H.K. : Les auteurs de haïku "à la française" sont, en effet, de redoutables nuisibles — à exterminer, comme les instituteurs (pardon : "professeurs des écoles") qui apprennent à leurs merdeux de C.E. à faire du pseudo-Tardieu ou du sous-Prévert ; pédagogues du moins que rien et du n'importe quoi...
"V.V." une sorte de haïku ? Plutôt un anti-haïku : beaucoup de mots pour ne rien dire. Un beau gâchis, surtout : à partir de thèmes des plus intéressants (borgésiens, comme le livre-univers ou proches de problématiques évoquées par U. Eco, comme le statut ontologique du personnage ou les hypostases de l'auteur), on aurait pu mijoter quelque chose de plus savoureux et de plus roboratif que cet incomestible salmigondis... Voir comment James Flint, par exemple, exploite les motifs kabbalistiques dans "Habitus"...
Écrit par : C.C. | vendredi, 25 novembre 2005
Faites excuse, Madame, j'ai confondu Dantec et Houellebecq, quel branque je fais ! Du coup on pouvait croire que je faisais de la provoc.
J'ai croisé aujourd'hui pour la première fois une lectrice de Madame, le genre bourgeoise catho, la trentaine, l'air intelligent, enceinte jusqu'au cou, quelques livres déjà sous le bras (pour son hospitalisation prochaine ?), dont le dernier Goncourt, que j'ai reconnu grâce au bandeau rouge. Elle prononce Raï : «Le dernier Alina Raï, où est-ce que je peux le trouver, s'il-vous-plaît ?» au vendeur du rayon Littérature française qui se démonte pas : «À Érotisme, le rayon suivant… On prononce plutôt Réyesse». La future maman remercie et fonce vers le rayon Érotisme. J'ai pas pu voir si elle l'avait acheté.
Marrant, je m'attendais plutôt à ce que ça soit de jeunes gothiques qui vous lisent, ou de vieux libidineux comme Constantin, comme quoi…
Écrit par : Lapinos | vendredi, 25 novembre 2005
Me voici donc avec un nom de musique arabe ! Vous étiez dans une de vos Fnac, là où vous donnez vos rendez-vous à celles que vous ne parvenez pas à décourager ? Ils mettent systématiquement mes livres au rayon érotique, érotiques ou pas.
Ah vous êtes trop fort. Vous me faites bien plaisir avec votre petite scène de librairie ! Oui, outre les femmes enceintes baptisées, je compte aussi parmi mes lecteurs quelques jeunes libidineux et vieux gothiques, et j'espère être bientôt assez universelle pour toucher même les lapins.
Écrit par : Alina | vendredi, 25 novembre 2005
"Vieux libidineux", j'aime pas trop, même si c'est un peu vrai "quelque part". Vieux gothique, en revanche...
Écrit par : C.C. | samedi, 26 novembre 2005
Les lapins n'y entendent rien à la philo, Madame - ils préfèrent les galipettes. Mais vous êtes la deuxième cette semaine à me traiter d'allumeuse. Je commence donc à me poser des questions…
Écrit par : Lapinos | lundi, 28 novembre 2005
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