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samedi, 12 novembre 2005

Charme des solderies

Ce matin, trois heures à tuer au chef-lieu : allons farfouiller à la solderie !
J'en repars avec quelques bouteilles — cahors, premières côtes de Blaye, pacherenc du Vic-Bilh — et deux ou trois livres, dont le second tome des Mécanismes dans la technique moderne, d'I. Artobolevski, deuxième partie : "Mécanismes à leviers — À l'usage des ingénieurs, constructeurs et inventeurs" (Moscou, Éditions Mir, 1976). Comment ai-je pu ignorer jusqu'à ce jour ces merveilles de la technique que sont le "mécanisme à leviers et engrenage de l'ellipsographe de Guerchgorine" ou le "mécanisme de Hain à leviers articulés et satellite avec chenille oscillante" ? "J'enrage que mon père et ma mère ne m'aient pas fait bien étudier dans toutes les sciences, quand j'étais jeune."
Pour quelques euros de plus, j'ajoute à mes emplettes un numéro désormais introuvable de la revue Labyrinthe et deux douzaines de crayons — "Best quality pencils"...
 
Je viens de goûter le côtes de Blaye : il devrait faire un excellent vinaigre.

Commentaires

pas bon???

Écrit par : Brav | samedi, 12 novembre 2005

On ne peut pas dire, en effet, que ce soit, comme le vin des "bien yvres", "vin de tafetas", ou vin "à une aureille, bien drappé et de bonne laine"... Je vais tout de même faire une nouvelle tentative avec une autre bouteille.
"Paige, mon amy, emplis icy et couronne le vin, je te pry."

Écrit par : C.C. | samedi, 12 novembre 2005

F. Weyergans recommande les stylos à bille Pilot G-2, qu'il achète, écrit-il, "par paquets de 12". En effet, ils sont très commodes et on peut même dessiner avec. Je ne laisserai donc pas dire (par Mme Reyes) que c'est un vain écrivain.

Mais un blogueur comme vous, que peut-il bien faire de crayons (ma curiosité me perdra) ?

Écrit par : Lapinos | dimanche, 13 novembre 2005

Cher Constantin, je vous reconnais bien là : en pleine expérimentation dipsomaniaque... Je me rappelle, comme si c'était hier, les flacons que nous vidâmes ensemble... la Jenlain de chez Dudek, sous le Pont, par exemple... qui faillit me faire vous tuer à la pelle américaine, puis vous enterrer, toujours à la pelle américaine (c'est bien pratique, une belle américaine, on dira ce qu'on voudra), dans un pré, au bas d'un fort talus séparé de celui-ci (le pré) par un méchant barbelé où vous aviez eu le bon goût de vous suspendre par le bas du jean (donc, la tête à l'envers) telle une vieille lessive ricanante – parce qu'indécrochable...
Montclerc.

Écrit par : Louis-Ferrand de Montclerc | dimanche, 13 novembre 2005

Quoique Féraud condamne l'usage de ce verbe comme néologisme dont "on ne peut bien augurer", je dois me résoudre à procrastiner. Pardonnez-moi Lapinos, et vous, cher Louis-Ferrand de Montclerc, si je remets à demain — ou à plus tard — de répondre à vos commentaires. Je rentre fort las d'une journée en Beaujolais et j'ai grande envie d'aller me plonger dans un sommeil réparateur !

Écrit par : C.C. | dimanche, 13 novembre 2005

Cher Constantin,
Je viens de m'apercevoir que, dans mon commentaire précédent, à la troisième évocation de la... pelle américaine, j'ai écrit... belle !
Ainsi ai-je laissé, par là, poindre, ajoutées à celles que nous partageons (et qui relèvent donc de la dipsomanie) mes tendances érotomaniaques... Ah ! j'enrage ! la belle Alina (cette fois, c'est bien de belle qu'il s'agit, et non de pelle, évidemment) ne va pas manquer d'en faire des gorges chaudes.
Bonne cuvaison.
Montclerc.

Écrit par : Louis-Ferrand de Montclerc | lundi, 14 novembre 2005

je dois avoir le disque de Jean Arnulf, si cela vous intéresse

Écrit par : aleatoire | lundi, 14 novembre 2005

À propos des crayons, rassurez-vous, j'en fais un usage des plus banals. Pas comme ce pervers d'Hugues Rebell qui les utilisait pour masturber sa chatte. Où ai-je bien pu lire cela ? Il paraît que le jeu ayant cessé de l'amuser — alors que la siamoise y avait pris goût —, il avait commis un domestique à cet office. "Jean, appelait-il lorsque l'animal l'importunait, masturbez la chatte, je vous prie." Se non è vero...

Écrit par : C.C. | lundi, 14 novembre 2005

Cher L.-F. de M. : avec le temps, et par la force des choses — notre pauvre organisme ayant ses limites —, j'ai considérablement réduit mes excès dipsomaniaques, et quasiment renoncé à ces "single malt" que j'aimais tant. Je m'en tiens désormais à quelques verres de vin — du bon, de préférence. Car il s'agit moins (je cite de mémoire, donc approximativement) de "boire à tas comme les canes", que de "boire frais et bon"... Dipsomane (presque) repenti, je revendiquerais plutôt le titre de "compagnon de la grappe" (qui évoque non seulement Fante, mais aussi un charmant bistro à vin lillois) ou celui, joliment archaïque, de membre de "l'ordre des coteaux". Très amicalement,
C.C.

Écrit par : C.C. | lundi, 14 novembre 2005

"mécanisme de Hain à leviers articulés et satellite avec chenille oscillante"

quel snob vous faites chez CC ! appelez un chat un chat et un tire bouchon un tire bouchon ! qui croyez vous leurrer ?

Écrit par : hozan kebo | lundi, 14 novembre 2005

Je ne me risquerais pas à "crocheter une bouteille" avec un tel dispositif ! Il s'ensuivrait immanquablement de grandes catastrophes : Béroalde de Verville tient pour certain que "bouteilles cassées et vin respandu" sont à l'origine de tous les désastres !

Écrit par : C.C. | lundi, 14 novembre 2005

j'acquiesce aux propos de ce Beroalde là !
(avec le trouble orthographique usuel que j'éprouve en écrivant ce verbe acquiesssssser)
(je préfère généralement opiner)

Écrit par : hozan kebo | lundi, 14 novembre 2005

Opiner... Dubonnet, naturellement !

Écrit par : C.C. | lundi, 14 novembre 2005

Sur Arnulf :
J'exhume du fond d'une armoire deux 45 tours : "Jour après jour" (Philips Médium 434.979 BE) et "Chante une femme" (Philips Médium 437.400 BE). Je ne suis pas sûr que je pourrais encore écouter cela. Toutefois j'aimerais bien retrouver les paroles de "Point de vue" (sur 33 T 25 cm Philips Standard B 76 574 R, prix Charles Cros — je crois — en 1964)...

Pourquoi cette adresse "aléatoire" ?

Écrit par : C.C. | lundi, 14 novembre 2005

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