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jeudi, 10 novembre 2005

Paresse

Pas une ligne hier. Temps maussade, actualité — comme toujours — déprimante, commentaires des journalistes et des politiques oiseux...
"Le travail m'ennuie énormément, je suis plus paresseux qu'un vieux singe et triste comme un cercueil."
Paresse douloureuse, que Barthes, dans un article souvent cité, plaçait justement "sous l'invocation de Flaubert, qui l'appelait la marinade. Cela veut dire qu'on se jette un moment sur son lit et qu'on marine. On ne fait rien, les pensées tournent en rond, on est un peu déprimé..." (Le Monde, 16-17 septembre 1979)

 

Commentaires

Je vous offre cette citation de l'abbé Mugnier, extraite de son Journal : "... jamais, jamais de repos. Et je suis fait cependant pour une paresse intelligente."

Écrit par : L. S. | jeudi, 10 novembre 2005

Et moi cette autre, dont je ne dévoilerai l'auteur que demain :

« … je m’instruisais aussi en lisant des livres, surtout interdits, et en ne faisant rien – car la fainéantise et les vagabondages libres de la pensée sont ce qui développe le plus l’intelligence. »

Nous sommes encore assez éloignés de Noël, mais déjà les cadeaux s'ammoncellent aux pieds du sapin de Constantin.

Écrit par : Lapinos | jeudi, 10 novembre 2005

oui certains jours sont si maussades que l'idée même d'écrire une ligne semble aussi exaltante que l'idée d'aller au boulot !


"“ Mon pinceau trace
le signe “ pinceau ”
Qu’est ce que je m’emmerde ! ”

(extrait de "Fuckin' Fuji")

Écrit par : hozan kebo | jeudi, 10 novembre 2005

Trois commentaires, et voilà déjà un petit florilège...
Merci pour ces savoureuses béatilles littéraires.

"N'en déplaise à Vauvenargues, à Emerson, à La Bruyère, et à Voltaire même, la citation frappée du meilleur coin, la pensée d'un bon métal, le joli mot oublié, le vers heureusement rappelé n'ont jamais été dédaignés de l'écrivain sérieux, voire de l'homme d'esprit. J'en appelle à Rabelais, Montaigne, Lesage, Chateaubriand, Sacha Guitry, Péguy et tant d'autres... pour ne citer que des écrivains français." (Karl Petit)

Écrit par : C.C. | jeudi, 10 novembre 2005

C'était Gombro.

Écrit par : Lapinos | jeudi, 10 novembre 2005

Je n'avais pas pensé à Gombrovicz ! Et pourtant, maintenant que vous le dites...
Belle citation d'ailleurs, à laquelle je souscris entièrement. Je parlerai quelque jour — remembrances de vieillard idiot — des ennuis que m'ont valus, "lorsque j'estois bien enfant", ma paresse et mes lectures interdites...

Écrit par : C.C. | vendredi, 11 novembre 2005

Les commentaires sont fermés.