vendredi, 10 avril 2015
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Monsieur Panado herborise.
Chauve, costume noir, l'obèse léger avance à pas précautionneux sur le talus, l'œil rivé au sol.
De l'autre côté de la route, devant le funérarium, un groupe figé l'observe, silencieux.
09:05 Publié dans Mes inscriptions | Lien permanent | Commentaires (6)
Commentaires
Disons que de ce côté-là (de la route et du funérarium) le groupe pouvait être tranquille.
J'espère que vous n'avez pas entendu son cri ou le floc-floc pathétique de ses pieds palmés dans la boue.
Je ne savais pas que Monsieur Panado herborisait. Je le connaissais, entre autres, collectionneur de boites d’allumettes pleines de mouches mortes.
Écrit par : Martin-Lothar | vendredi, 10 avril 2015
Je crois que les mouches, c'est plutôt M. Vingtrinier. Dans des boîtes de pastilles. Il faut que je vérifie. C'est peut-être ma mémoire qui me trahit...
Écrit par : C.C. | vendredi, 10 avril 2015
Non, non, votre mémoire est intacte, cher Constantin, car monsieur Vingtinier est un avatar de Panado (je suis un panadologue en herbe, savez-vous ?) Allons savoir où se cache le diable & cie, hein ? Elle est du reste meilleure que la mienne, car j'ai remplacé les pastilles par des allumettes. Mais bon...
Cela étant, j'espère que votre billet ne signale pas une triste disparition. Bien à vous.
Écrit par : Martin.Lothar | vendredi, 10 avril 2015
Ah, j'oubliais : et c'est ainsi qu'Alexandre est le Grand (Vialatte, en plus du Macédonien — mais vous m'avez compris)
Écrit par : Martin.Lothar | samedi, 11 avril 2015
Pas de disparition — du moins, qui me concerne —, juste une curieuse apparition. L'étrangeté, d'ailleurs, n'est peut-être que dans le regard qu'on porte sur le quotidien le plus banal...
Écrit par : C.C. | samedi, 11 avril 2015
Dieu seul sait ce qu'il cherche. Belladone, aconit, carottes sauvages ?
Et devant le funérarium, je pense qu'ils s'inquiètent et soupçonnent.
Écrit par : trace_de_pat | mercredi, 15 avril 2015
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